10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 13:51

Le maire, élu du peuple, s'engage au nom des citoyens? ici le maire s'engage pour peser sur les décisions de l'assemblée nationale...

la communauté de communes "bien représentée"..3 maires signataires


 

 

extraits du site prochoix et du livre de C Fourest: "les anti pacs ou la dernière croisade homophe"

 

Caroline FOUREST

En 1998, elle coécrit avec Fiammetta Venner, Le guide des sponsors du FN

En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe, une enquête sur les mouvements anti-PaCS, leurs liens avec la droite catholique radicale. En annexe, le livre rend aussi publique la liste des maires ayant signé la pétition contre le PACS.

 

 

En avril 1998, quelque temps avant que le PACS (alors CUS) ne soit examiné par l'Assemblée nationale, Le Monde annonçait que des maires avaient signé contre la signature du PACS en mairie. Quelques semaines plus tard, le gouvernement prenait comme prétexte cette fronde pour abandonner l'idée d'une signature du PACS en mairie. Depuis, ProChoix a enquêté pour savoir qui avait organisé une telle opération...Sur un ton alarmiste, il  est demandé de “défendre le mariage républicain” contre le projet d’instaurer un CUS qualifié de “véritable mariage homosexuel”. Pour cela, les maires pressentis n’ont qu’à signer une lettre type par laquelle ils se déclarent “soucieux de préserver la famille comme élément naturel et fondamental de toute société” et opposés “à la mise en place d’un contrat d’union pour les personnes de même sexe (...) et à l’implication du maire en tant qu’officier d’état civil dans les célébrations d’un contrat de ce genre”.

Une pétition orchestrée par la droite radicale
On a longtemps voulu faire croire au grand public que la pétition des maires contre la signature du CUS (le Contrat d’union sociale ancêtre du PACS) en mairie était spontanée. Depuis, des enquêtes journalistiques ont démontré combien cette pétition prétendument spontanée était en réalité orchestrée par des réseaux catholiques “pro-vie” (anti-avortement et homophobes). Officiellement, le seul leader de cette opération qui coûtera la signature en mairie au Pacte civil de solidarité s’appelle Michel Pinton, maire de Felletin dans la Creuse.
L'une des lettres du mailing est signée : Isabelle Schneider. Or la secrétaire générale du Collectif des maires de France pour le mariage républicain (l’association qui a organisé officiellement la pétition) n’est autre que la vice-présidente de la très conservatrice Association pour la promotion de la famille (
APPF) derrière laquelle même Emmanuel Ratier — archiviste et informateur de toute l’extrême droite française — estime qu'on peut voir “la nette influence de l’Opus Dei”. Une chose est sûre, l’APPF représente l’un des courants les plus conservateurs des milieux catholiques et familialistes.

 

Les habitants doivent bien deviner la teneur des positions de leurs maires. Sans surprise, l’ensemble des maires FN ont signé (Jacques Bompard, Jean-Marie Le Chevallier, Catherine Mégret et Daniel Simonpieri) et d'autres présentés dans le livre de Caroline FOUREST "anti pacs ou la dernière croisade homophobe

 

 

extrait du site PROCHOIX et du livre de C.FOUREST: "la dernière croisade homophobe"

Recherche par nom de la ville 


 

nom prenom commune code postal

 

BESNARD ALAIN LANDEC 22980

 

DESBOIS MICHEL SAINT-MELOIR 22980

 

HAMONIAUX GERARD TREBEDAN 22980

 

 

www.prochoix.org/.../1294-maires-anti-pacs-commune-commencant...En cache  - Pages similaires 

24 août 1999 – Maires anti-PaCS - Commune commençant par "T". ''En menaçant de ... Tanis (50170) : Alain Mazier .... Trebedan (22980) : Gérard Hamoniaux ...

www.prochoix.org/.../1286-maires-anti-pacs-commune-commencant...En cache  - Pages similaires 

24 août 1999 – Pourquoi une campagne contre les maires anti-PaCS .... Lamonzie-Montastruc (24520) :

... Landec (22980) : Alain Besnard

 

www.prochoix.org/.../1293-maires-anti-pacs-commune-commencant...En cache  - Pages similaires 

24 août 1999 – Pourquoi une campagne contre les maires anti-PaCS ? http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/1999/08/06/798 .... Saint-André-Du-Bois (33490) : Yves Bourgoint ...... Saint-Meloir (22980) : Michel Desbois ...

 

 

un peu de la même "histoire"

Libération

 

Événement Le 1er février 1999 à 23h34
Les anti-Pacs défilent en famille très catholique.

 

Par CHRISTOPHE FORCARI, BLANDINE GROSJEAN (extraits)

La manifestation a démarré dès potron-minet pour Christine Boutin, réveillée en fanfare dans sa villa des Yvelines par une délégation d'Act-Up. A 14 heures du côté des Invalides à Paris, les organisateurs de «Générations anti-Pacs» avaient la mine réjouie.... L'oecuménisme anti-pacte civil de solidarité proclamé par les promoteurs de la marche (les associations familiales catholiques, l'Alliance pour les droits de la vie de Christine Boutin, Familles de France pour l'essentiel) n'a pas fonctionné. L'Association des familles protestantes et les deux organisations musulmanes marginales associées à la préparation étaient invisibles.

 

La foule, équipée de lodens, Barbour, serre-tête en velours pour les petites filles, semblait tout droit débarquée de Versailles, juste après la messe. En dépit des T-shirts orange et vert, des lycéennes et étudiantes en minijupes noires et cuissardes de cuir se trémoussant sur les podiums et des encouragement de l'animatrice, cheveux teints en rouge, look «ethno baba»: «Il faut danser, il faut chanter, on est jeune», la foule, immense, restait très «bon milieu».

«On attend Sixtine..» Au pied de la sono, on annonce qu'une petite Sixtine attend ses parents, qui finissent par arriver avec les cinq premiers rejetons.

Les élèves de l'institution Saint-Jean sont appelés à leur tour, ceux de Saint-Joseph de Versailles ont sorti la bannière des processions. Une débauche de sonos ­ huit cars équipés, deux énormes podiums, des tubes disco et techno sur lesquels les milliers de jeunes gens tentent d'entraîner les familles nombreuses dans une formidable surprise-partie ­ crée une ambiance de fête, aux antipodes du dernier regroupement «profamille» de l'automne 1997.

 

Sur l'air de I Will Survive, hymne de la communauté homosexuelle avant de devenir celui de l'équipe de France de foot championne du monde, les slogans trahissent la fête de patronage: «En mariée t'es belle, en pacsée t'es poubelle», «Deux papas, deux mamans, bonjours les dégâts». Sans parler du «tube» gravé sur un CD: «Quand les jeunes se mettent à danser/C'est toute la France qui va s'enflammer/Allez allez, c'est le Pacs qui va s'en aller.»

 

«Rigolos, vendus!» Le gros des manifestants, chauffés par l'animatrice aux cheveux rouges, n'a en tête que les chiffres. «Le 7 novembre (première manif anti-Pacs, ndlr), les journalistes ont dit que nous n'étions que 7 200», hurle-t-elle. «Ouh, ouh , rigolos, vendus», répond la foule. Les organisateurs ont inauguré, en «première mondiale», un système de comptage par cellule photoélectrique installé sur le pont de l'Alma (lire ci-contre). L'objectif rêvé, pour beaucoup, était de rééditer l'exploit de la grande manifestation de 1984 en faveur de l'école privée, à laquelle ils avaient participé. Place du Trocadéro, l'animatrice interroge: «On est un millier?» Tous reprennent «Un million, un million», convaincus d'avoir atteint ce nirvana. Acharnés. Pour le gouvernement, qu'ils soient «quelques dizaines de milliers ou plusieurs centaines de milliers, ils apporteront juste la preuve qu'ils sont motivés, mais sûrement pas majoritaires».

 

Parmi les ténors de la politique, seuls les acharnés du combat anti-Pacs arpentent les beaux quartiers de la capitale. Bras dessus bras dessous, Christine Boutin, fêtée comme une reine par l'assistance, et Philippe de Villiers, Charles Millon, Hervé Gaymard (RPR, Savoie), Claude Goasgen (DL, Paris). Mêlés dans la foule, les deux «Front national» défilent à bonne distance l'un de l'autre. La branche lepéniste est conduite par Bruno Gollnisch et Marie-France Stirbois, sous les drapeaux de la mouvance intégriste frappés de fleurs de lis et du coeur chouan «Dieu famille patrie». Bruno Mégret est, lui, noyé sous ses gros bras (lire ci-dessous). Un peu plus en avant, Philippe Marini (RPR, Oise) conduit une délégation de sénateurs chenus mais suffisamment en voix pour crier: «Au Sénat, le Pacs ne passera pas.» Bon nombre d'élus locaux, ceints de leur écharpe tricolore, attestent de leur mobilisation. Mais si 20 000 maires ont signé une pétition «pour le mariage républicain» et contre le mariage homosexuel, l'animatrice aux cheveux rouge peine à en réunir quinze pour grimper sur un char. Dérapages. Respectant les consignes diffusées dans les églises et par la presse catholique, le discours des uns et des autres s'en tient à la stricte défense des valeurs familiales, évitant les dérapages homophobes: «Nous sommes là pour encourager les familles, nombreuses de préférence. En tant que mère je sais qu'il faut donner de l'amour aux enfants, cela éviterait de créer des délinquants» (lire aussi page 3). Les jeunes du service d'ordre «Générations anti-Pacs» tentent de tenir à distance les militants de l'UNI (syndicat étudiant de droite), qui diffusent des autocollants «Pacs: mariage homo». En vain. Une banderole «Homophobes» déroulée sur la façade du palais de Chaillot par Act-Up a déclenche une soudaine bouffée... d'homophobie: «Les pédés au bûcher.» Fourbus mais ravis d'avoir su donner une image d'eux gaie, colorée, dansante, les «rebelles», comme ils se qualifient, se sont quittés gentiment sur le parvis des Droits-de-l'Homme au Trocadéro. En se donnant rendez-vous pour la prochaine....

 

 

Par L'Express, publié le 22/10/1998

 

La députée UDF-FD Christine Boutin a brandi son missel en plein hémicycle; les adhérents d'Avenir de la culture ont submergé Matignon de 150 000 cartes de protestation; le 4 octobre, l'association Renaissance catholique a fait du Pacte civil de solidarité l'une des cibles de sa 8e Marche pour la vie: la loi sur le Pacs aiguillonne la nébuleuse traditionaliste, qui y voit une «hydre» s'attaquant à la famille, selon Avenir de la culture. 

Thème hautement fédérateur pour les croisés de la «restauration des valeurs chrétiennes», le Pacs donne du grain à moudre à ces groupes, qui se cantonnaient, ces derniers temps, à la lutte contre l'avortement ou la pornographie. Aujourd'hui, ils sortent de leurs arrière-salles de patronage et se mobilisent sur tous les fronts: contre Inri, le livre de Bettina Rheims et Serge Bramly, dont la couverture présente une jeune femme aux seins nus dans la position du Christ en croix, contre l'euthanasie, ou pour prendre la défense de l'abbé Cottard, présumé responsable de la noyade de quatre scouts en juillet dernier. «Nous luttons contre la dégradation morale qui sévit dans les médias et, depuis deux ans, nous sentons une très forte demande de nos adhérents pour agir contre le projet de mariage homosexuel», explique Bernard Mercoeur, d'Avenir de la culture, qui prétend représenter 300 000 familles sympathisantes. ...

Le 17 octobre, cinq réseaux «pro-vie» ont tenu à Paris un colloque international contre l'avortement, au cours duquel le Dr Xavier Dor a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses actions anti-IVG. Le 21 juin, l'association 496 avait célébré très officiellement dans la capitale les dix ans du schisme lefebvriste, réunissant la fine fleur du traditionalisme catholique autour de la Fraternité Saint-Pie-X.

( cette fraternité est citée à plusieurs reprises dans d'autres articles, en lien avec "l'activité" sur le canton de Plélan le Petit))

pour une "autre histoire", encore..

25.01.2006

Vanneste : pour l’exemple, il faut une condamnation politique

Je me réjouis de la condamnation de Christian Vanneste qui, à plusieurs reprises, a tenu des propos homophobes. Je ne regrette vraiment pas d’avoir témoigné contre cet élu même si cela n’est jamais facile de le faire contre un membre de son propre parti. J’avoue que face à cet homme qui a franchi la ligne jaune, je me suis senti bien seul car aucun responsable de l’UMP ne m’a apporté un soutien fort dans cette démarche.
Aujourd’hui, après cette condamnation et même si Vanneste a décidé de faire appel, je demande, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, à la commission d’investiture de l’UMP de ne plus lui accorder son soutien pour les prochaines élections législatives et de désigner un autre candidat si M. Vanneste se représentait. Et que ses fans qui m’ont envoyé de sordides messages ne s’inquiètent pas, il sera, j’en suis sûr, accueilli les bras ouverts chez Villiers ou Le Pen !
Si je demande qu’on tire les conclusions de sa condamnation, c’est que ce député du Nord en toute connaissance de cause a bafoué, à plusieurs reprises, une loi supprimant enfin toute hiérarchie entre les discriminations et qui a été voté par l’actuelle majorité. De plus, M. Vanneste n’a montré aucun regret et a même réitéré ses propos devant le tribunal de Lille. Un député peut commettre une erreur, mais il ne peut continuer à bafouer la loi en toute impunité. Ce serait incompréhensible vis-à-vis de la plupart des Français qui sont légalistes et respectent des lois même s’ils ne les approuvent pas.
Ne tirer aucune conclusion politique à cette sanction exemplaire donnerait injustement le sentiment que les élus - notamment ceux chargés d’élaborer la loi - sont au dessus des lois et que l’homophobie est finalement tolérée contrairement au racisme et à l’antisémitisme.
Ne pas désavouer un élu qui se vante de bafouer la législation - et qui assure même avoir le soutien de la plupart de ses collègues ! - donnerait enfin le sentiment que le vote de la loi pénalisant les propos homophobes n’était, pour notre majorité, qu’un leurre puisque sa première application n’aura aucune conséquence pour M. Vanneste au sein de l’UMP, parti pourtant à l’origine de la pénalisation des propos homophobes.

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SOS homophobie se félicite de la confirmation de la condamnation de Christian Vanneste pour homophobie

SOS homophobie, ACT-UP Paris et le SNEG, constitués en partie civile, avaient fait citer le 22 avril 2005 Christian Vanneste, député UMP du Nord, devant le Tribunal correctionnel de Lille pour injures homophobes. Le Tribunal, par un jugement du 24 janvier 2006, a jugé coupable et condamné Christian Vanneste pour injures à raison de l'orientation sexuelle.

Christian Vanneste avait interjeté appel du jugement devant la Cour d'appel de Douai. Aujourd'hui jeudi 25 janvier, la Cour d'appel a rendu son arrêt confirmant la condamnation du député.

Christian Vanneste avait affirmé dans La Voix du Nord le 26 janvier 2005 que « l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité (...) ». « (...) S'ils étaient représentants d'un syndicat, je les recevrais volontiers. Mais là ils ne représentent rien, aucun intérêt social.

 

Rapprochement UMP-FN[modifier]

Opposé à la théorie du « cordon sanitaire » qui prévaut dans son parti, Christian Vanneste juge possible un rapprochement entre l'UMP et le Front National. Le député juge que le FN est un « parti comme les autres » et qu'une union de la droite avec l'extrême-droite permettrait, en évitant des triangulaires, de faire perdre plus facilement la gauche[42].

Rama Yade veut virer Christian Vanneste de l'UMP :

Le député UMP Christian Vanneste vient de se dire favorable, "à moyen ou long terme" et non dans la perspective de 2012, à l'émergence d'une "droite large" regroupant le centre, l'UMP mais aussi le Front national, à condition qu'il "change" et "renonce" à certaines positions. La suite de cet effrayant  naufrage, de cette tragique erreur politique ici.

Fort heureusement, mardi 26 octobre, Rama Yade a fait le boulot de Xavier Bertrand : «Christian Vanneste a fait son “coming out” en prônant l'idée d'une alliance honteuse et contre nature entre le centre, l'UMP et le Front national», a-t-elle écrit sur son blog.

 

Christian Vanneste bientôt exclu de l'UMP février 2012

Le député du Nord Christian Vanneste, qui a nié la déportation des homosexuels français pendant la Seconde Guerre mondiale, est privé d’investiture UMP pour les législatives, et sera prochainement exclu du parti.

 

Dominique Dord, un croisé anti-pacs devient trésorier de l’UMP
Par Paul Parant mardi 31 août 2010, à 11h26 | 6976 vues
Plus de: UMP, Dominique Dord

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Le remplaçant d'Eric Woerth est une figure discrète mais attachée de longue date à l'UMP. Il s'était illustré lors de la bataille du pacs par une blague douteuse sur ce pacte, qui pourrait être signé «à la direction des services vétérinaires».

«Il y aura un nouveau trésorier du Mouvement populaire ce soir. Je proposerai au bureau politique qui va se réunir le nom de Dominique Dord, qui est député de la Savoie, qui est quelqu'un de particulièrement rigoureux et sérieux.» Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, ne tarrissait pas d'éloges hier sur Dominique Dord. Celui qui remplace un Eric Woerth englué dans l'affaire Bettencourt est chargé de laver le parti présidentiel de tout soupçon.

Manque de chance, il traîne déjà de nouvelles casseroles politiques potentielles, pour avoir été un temps (deux ans, dans les années 80) directeur chez L'Oréal et pour avoir lui aussi son propre micro-parti, chargé de récolter des financements hors des limites de financement des partis politiques.

 

  à suivre des courriers de maires signataires de la pétition

voir au thème "liens accessibles" le site prochoix ( à droite sur le blog )


RISEUP / CMN St Méloir/ Antifa

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Published by collectifmoutonnoir - dans HOMOPHOBIE