Guerlesquin. Une Maison qui intrigue
30 avril 2009
Inaugurée samedi dernier à Guerlesquin, la Maison de l'identité bretonne inquiète une partie de la population. Celle-ci y voit là une base de l'extrême-droite, ce que contestent les occupants des lieux.
Au milieu de cette ancienne ferme de 10 hectares entièrement grillagés, l'ouverture de ce nouveau lieu, qui aurait été acheté 330.000EUR par un particulier, intrigue. Son nom? Ti Breizh, Maison de l'identité bretonne. Ce sont les Identitaires bretons qui y ont élu domicile. «Attachés à la défense de nos identités, nous refusons fermement, non seulement l'islamisation de notre société, mais également l'immigration extra-européenne», annoncent-ils sur leur site internet. Le projet de cette Maison de l'identité bretonne est porté par Philippe Milliau, l'un des membres du bureau exécutif du Bloc identitaire, ce mouvement politique créé en 2003 dont dépendent les Identitaires bretons.
«Un mouvement d'avant-garde»
Âgé de 61 ans, Philippe Milliau fut porte-parole régional du parti de Bruno Mégret (le MNR: mouvement national républicain) et candidat MNR à l'élection législative sur la circonscription de Châteaulin, en 2007. La Maison de l'identité bretonne a donc tout l'air d'abriter un groupe d'extrême-droite. «Mais on refuse d'être assimilé à l'extrême-droite ou à une quelconque appartenance politique. Nous sommes un mouvement d'avant-garde. Nous avons des thématiques sociales et écologiques, dont certaines pourraient d'ailleurs s'apparenter à celles de l'extrême-gauche», explique Yann Valérie, porte-parole de Jeune Bretagne, l'une des associations qui animent les lieux et qui prône «un rassemblement de Bretonnes et Bretons sensibles à leur identité régionale, nationale et européenne».
à DINAN
Maison de l'Extrême droite à Guerlesquin NANN... par Jeunes-UDB
À Landivisiau, la manifestation de l’association Jeune Bretagne, un groupuscule du Bloc identitaire (mouvement d’extrême-droite) a tourné court. À 13 h 15, avant même d’avoir pu descendre du car, les manifestants ont été bloqués par une contre-manifestation regroupant essentiellement des militants d’extrême-gauche et des anarchistes. Jets de pierre contre feux de Bengale, l’échange a été bref. Mais n’a pas fait de blessé.
Les deux groupes, rassemblant chacun une centaine de personnes, se sont ensuite fait face pendant près de deux heures. Séparés par un cordon de gendarmerie d’une cinquantaine d’hommes. A 14 h 40, la prise de parole d’un des leaders du mouvement d’extrême-droite a entraîné de nouveaux jets de bouteilles, sans faire de victime. La gendarmerie a alors fait reculer les contre-manifestants provoquant quelques remous dans le cortège. Un jeune a été interpellé.
À 15 h, après un rapide discours, les manifestants d’extrême-droite sont repartis, sans avoir pu défiler. Ce soir, ils organisent une soirée dans leur propriété, à Guerlesquin.
Politique. L'extrême droite ce week-end à Chartres-de-Bretagne
23 mars 2013 à 15h15 - 23 réaction(s)
Jusqu’à 300 militants d’extrême droite sont attendus ce week-end près de Rennes. Et comme souvent dans ce genre de cas, à peu près autant de militants d’extrême gauche s’invitent à la "fête". Les autorités sont sur les dents.
> A Guerlesquin, le QG des Identitaires bretons est à vendre
"Que faire face à la crise sociale européenne ?" C’est le thème de la journée organisée samedi à Chartres-de-Bretagne, près de Rennes, par le mouvement identitaire breton Jeune Bretagne.
Au menu, conférences, débats et cochon grillé avec notamment plusieurs noms connus de l’extrême-droite française et européenne, comme Guillaume Faye ou l’ancien leader skinhead Serge Ayoub. Au moins 250 participants sont attendus, selon les organisateurs interrogés par Le Mensuel de Rennes. "Un rassemblement privé dans un lieu privé et qui ne peut légalement faire l’objet d’aucune interdiction", affirment-ils sur leur suite internet.
"Inacceptable"
Un événement qui risque également de rassembler d’autres militants pas du tout du même bord : le Collectif antifasciste rennais, alerté, appelle lui aussi ses sympathisants à rallier Chartres-de-Bretagne, pour une "contre-manifestation". "Nos valeurs à nous, respect, solidarité, refus de la haine, rendent inacceptable la tenue d’un pareil événement", écrivent les associations et partis signataires, dont les anarchistes de la CNT, le NPA, mais aussi les Jeunes écologistes ou les Jeunesses communistes.
23 mars 2013
Les manifestants protestent contre l'organisation, dans une ferme pédagogique de la commune, d'un débat du réseau régionaliste et identitaire Jeune Bretagne. Au menu, des conférences avec plusieurs noms connus de l’extrême-droite française et européenne
la conférence regroupait, entre autres, des membres de l’organisation italienne néo-fasciste CasaPound, du syndicat nationaliste flamand NSV, du mouvement français d’extrême droite Riposte laïque ou encore du Parti Socialiste Unitaire National-Européen (PSUNE). « Nous sommes 227 et c’est un succès pour un tel rassemblement » expliquait cet après-midi Yann Vallerie, président de l’association « Jeune Bretagne ».
AFFAIRE "KER SIAM" à Dinan
06/01/2014 – 12H00 Dinan (Breizh-info.com) – La rentrée scolaire pourrait bien être agitée au lycée professionnel Ker Siam de Dinan (22). De nombreux parents d’élèves se plaignent en effet d’un courrier reçu le 20 décembre dernier, dans lequel est détaillé le projet du « voyage pédagogique » qui sera organisé du 12 au 16 mai prochain à Paris. Le programme comporte en effet, dans le cadre de la « lutte contre les discriminations », la visite de… la Grande Mosquée de Paris. Plusieurs parents d’élèves ont manifesté leur opposition, certains envisageant même de ne pas envoyer leurs enfants si cette visite était maintenue.
« Comment, vous, responsable d’un lycée public, républicain et laïque, pouvez-vous proposer la visite d’un tel lieu de culte où, en son propre sein, la discrimination y est pratiquée à chaque prière par la séparation des hommes et des femmes ? » écrit un parent d’élève au proviseur adjoint, M Cristel. « Vous auriez envisagé dans votre programme la visite de 3 lieux de culte chrétien, juif et musulman pour que les élèves s’en fassent une idée plus précise, je n’en aurais pas été choqué, mais que vous puissiez citer la Mosquée de Paris comme un exemple de lieu de lutte contre les discriminations est une véritable insulte à la mémoire de tous ceux qui se sont battus avant nous et qui se battent encore à ce jour justement contre toutes les discriminations à travers le monde, notamment dans les pays régis par l’Islam. » s’insurge il.
La Grande Mosquée de Paris pratique en effet, comme dans toutes les mosquées, une ségrégation de fait entre les hommes et les femmes, puisque l’islam interdit aux deux sexes de se mélanger au sein d’un lieu de culte. De récents incidents, où des femmes musulmanes ont dénoncé cet état de fait, sont d’ailleurs récemment intervenus à l’intérieur de la mosquée. Difficile dès lors d’ériger ce lieu de culte en symbole de la lutte contre les discriminations, comme semble le souhaiter l’équipe pédagogique du lycée professionnel de Dinan.
« De toute façon, le voyage ne se fera pas si cette visite est maintenue. » affirme la mère d’un autre élève, également révoltée par cette proposition. « L’école est là pour transmettre un savoir, une culture générale, il faut arrêter avec ce qui s’apparente de plus en plus avec de la propagande. Nos enfants ne connaissent déjà pas ou peu l’histoire de Bretagne ou l’histoire de France, alors pourquoi ne pas insister d’abord sur cet apprentissage ? ».
Même si « la participation de tous les élèves est vivement souhaitée », il semblerait que, dans cette affaire, l’équipe pédagogique n’ait pas pris la mesure de la grogne des parents d’élèves. Des parents qui n’entendent pas que leurs enfants soient endoctrinés.
Le Parti de la France Jeudi 09/01/2014
Le lycée Ker Siam de Dinan veut imposer la visite de la grande mosquée de Paris à des éléves
La gronde s’étend parmi les parents d’élèves du lycée professionnel Ker Siam de Dinan (Bretagne). Ils dénoncent un projet de voyage « pédagogique » à Paris dont l’une des activités doit être consacrée à la « lutte contre les discriminations ».
Exceptionnellement, ce n’est pas le mémorial de la Shoah qui a été choisi pour culpabiliser ces petits Français, mais une visite à la grande mosquée de Paris.
Hasard de l’actualité, le programme de cette sortie scolaire intervient alors que ces derniers jours des musulmanes ont révélé qu’elles avaient été rejetées de la salle de prière principale de la grande mosquée et frappées quand elles avaient tenté de protester.
Résistance Républicaine
C’est parce que les Français sont de plus en plus nombreux à être renseignés sur l’islam grâce aux islamophobes dont nous sommes fiers de faire partie qu’ils osent dire non. Et c’est parce que nous sommes de plus en plus nombreux à oser dire non, clairement, que l’islam ne passera pas.
Je vous invite à soutenir ces parents en protestant vous aussi auprès du lycée en question.
LYCÉE D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL KER SIAM
15 Bis r Jean Charcot, 22100 DINAN
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02 96 85 41 32
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Tel : 02 96 87 60 00
www.partisansmarine.com/t18081-sommes-nous-vraiment-en-paix
8 janv. 2014 - Le lycée Ker Siam de Dinan veut obliger ses élèves à visiter la Grande Mosquée de Paris
Le petit Bleu Dinan 9 janvier 2014
Lundi 6 janvier, le site ‘breizh-info.com’ a publié un article intitulé « Le lycée Ker Siam de Dinan veut obliger ses élèves à visiter la Grande Mosquée de Paris » et qui a été très rapidement repris sur d’autres sites Internet.
D’après ce site d’informations récemment créé, « de nombreux parents d’élèves se plaignent d’un courrier reçu le 20 décembre dernier, dans lequel est détaillé le projet du ‘voyage pédagogique’ qui sera organisé du 12 au 16 mai prochain à Paris. Le programme comporte, en effet, dans le cadre de la « lutte contre les discriminations », la visite de… la Grande Mosquée de Paris. Plusieurs parents d’élèves ont manifesté leur opposition, certains envisageant même de ne pas envoyer leurs enfants si cette visite était maintenue ».
L’article se conclut par cette phrase : « Il semblerait que, dans cette affaire, l’équipe pédagogique n’ait pas pris la mesure de la grogne des parents d’élèves. Des parents qui n’entendent pas que leurs enfants soient endoctrinés ».
Le mécontentement des parents ne semble pas s’être manifesté du côté du lycée incriminé. Véronique Lukic, proviseure du lycée de la Fontaine des eaux, qui a également en charge le lycée professionnel Ker Siam dit n’avoir été informée d’aucune contestation concernant cette visite de la Mosquée de Paris.
Quoi qu’il en soit, la proviseure explique que la Mosquée n’est qu’un élément parmi d’autres du voyage pédagogique proposé à deux classes de première du 12 au 16 mai prochain à Paris. « Il comporte un programme très touffu qui touche à plusieurs disciplines scolaires dont celle du fait religieux. Outre le fait que la mosquée de Paris est un monument remarquable, le visiter est une chose tout à fait normale pour un établissement laïc au même titre que la visite de la basilique de Dinan que nos élèves ont déjà eu l’occasion de faire. Nous proposons cette visite – qui a déjà été organisée par le passé – pour ouvrir les esprits. »
Que répond-elle à l’argument de la discrimination évoqué par l’article ? « Dans le cadre de ce voyage pédagogique, les élèves étudient les questions de tolérance et de discrimination, les questions de séparation hommes/femmes et bien d’autres seront probablement abordées. »
Véronique Lukic déplore, en tout cas, n’avoir pas été contactée par des parents éventuellement mécontents. Elle a informé les professeurs concernés par cet article : « Ils ont été choqués qu’on puisse les accuser d’endoctrinement. »
Yann Vallerie appartient à un mouvement identitaire breton classé à l'extrême Droite.
Nous avons demandé à l’auteur de l’article, Yann Vallerie, ce qui l’avait amené à parler du mécontentement de nombreux parents alors que l’établissement prétend n’avoir reçu aucune protestation de qui que ce soit. Le journaliste explique qu’un parent d’élève l’a contacté et lui a fait part d’une lettre qu’il aurait écrite le 28 décembre dernier à l’attention du proviseur adjoint de Ker Siam, M. Cristel. Or, mardi 7 janvier, M. Cristel nous affirmait n’avoir reçu aucune lettre de ce type ni avoir été sollicité par le média breton (1). D’autres parents sont-ils remontés contre l’établissement ? Oui, affirme Yann Vallerie qui dit en avoir contacté après avoir eu leur identité par l’auteur de la ‘lettre jamais parvenue à son destinataire’.
Pourquoi ce parent s’est-il dirigé vers le site Breizh Infos, créé en septembre dernier et encore confidentiel ? Yann Vallerie répond que l’expression est pluraliste au sein de Breizh-Infos qui regroupe cinq à dix collaborateurs dont un demi poste de salarié. Mais il admet aussi que ce web-journal se veut résolument à Droite et entend « taper sur la Gauche » qui détient quasiment tous les pouvoirs en Bretagne : mairies, conseils généraux, conseil régional. « Nous voulons proposer un autre ton que celui donné par les quotidiens bretons et parler d’une actualité que l’on n’a pas coutume de lire ailleurs. »
Il ne semble pas anodin de savoir que Yann Vallerie préside le mouvement Jeune Bretagne, dont il dit s’être éloigné faute de temps. Une distance qui doit être récente puisqu’en mars dernier, ce parti ‘identitaire’ participait, à Chartres de Bretagne à une réunion à laquelle étaient conviés des membres de l’organisation italienne néo-fasciste CasaPound, du syndicat nationaliste flamand NSV, du mouvement français d’extrême droite Riposte laïque et du Parti Socialiste Unitaire National-Européen (Le Télégramme du 23 mars 2013). Ce jour-là, Yann Vallerie, « président de Jeune Bretagne » déclarait : « Nous sommes 227 et c’est un succès pour un tel rassemblement. »
Ces éléments ne sont pas négligeables pour comprendre le ton accusateur de l’article publié sur Breiz Infos qui titre que le lycée Ker Siam « oblige » les élèves à visiter la Grande Mosquée de Paris ; parle du mécontentement de « nombreux parents » et « d’endoctrinement » de la part des professeurs.
C’est sans doute ainsi que ce nouveau média entend “réinformer” le peuple en lui présentant « les faits, rien que les faits ».
Pierre-Yves GAUDART
(1) Yann Vallerie nous précise qu’il a tenté de joindre l’établissement mardi, au lendemain de la publication de son article sur le Web, afin de le compléter. Et il maintient qu’il a bien entre les mains, la copie de la lettre adressée au proviseur adjoint du lycée, élément que nous ne remettons pas en doute. Mais combien y-a-t-il de parents réellement mécontents ?