19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 16:41

 

 

 

site de la ZAD clic sur l'image suivante

site-zad

 

Un groupe de notre collectif est militant de longue date contre le projet d'aéroport à Notre Dame des landes.

 

Suite à la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012, un comité d'opposants a vu le jour à Dinan. Notre groupe s'est pendant quelques mois "lié" avec ce comité local avant de reprendre son indépendance initiale.
nous sommes libres des mouvements, organisations, ou partis politiques adhérents de la coordination

Le compteur de la pétition https://secure.avaaz.org/fr/petition/Abandonnez_le_projet_dAeroport_a_NotreDamedesLandes monte en puissance. Et vous ? L'avez-vous déjà signée ?

 

clic pour voir la vidéo Black Bloc Zadistes NDDL
www.youtube.com
ON LÂCHERA PAS !!!

 

 

pour suivre la longue histoire de la lutte  il faut  naviguer dans la rubrique "Notre Dame des Landes" où nous présentons des informations depuis l'année 2009

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:16

Juillet 2015

Le tribunal administratif de Nantes a enjoint l’État de procéder à la récupération des intérêts des aides illégales versées entre 2011 et 2013 à une filiale de Vinci, concessionnaire du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

L’État et le syndicat mixte aéroportuaire (SMA), regroupant une vingtaine de collectivités, ont été condamnés le 2 juillet 2015 à réclamer le remboursement des intérêts versés au concessionnaire, Aéroports du Grand Ouest (AGO), dans un délai de trois mois, conformément aux préconisations du rapporteur public, a annoncé à l’AFP l’avocat des requérants, Me Thomas Dubreuil.

Le montant des intérêts s’élève à « quasiment 450 000 euros », selon Me Dubreuil, avocat du collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport (Cédpa), qui avait saisi la justice administrative le 22 octobre 2014 pour obliger l’État à réclamer le remboursement des aides. Près de 38 millions d’euros, sur une subvention totale de 150 millions d’euros octroyée par l’État pour financer une partie des travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avaient commencé à être versés à AGO, par l’intermédiaire du syndicat mixte aéroportuaire, dès mai 2011, bien avant que Bruxelles ne les juge compatibles avec le marché, en novembre 2013.

Lors de l’audience, le 3 juin, le rapporteur public avait estimé que l’État et le syndicat mixte aéroportuaire n’avaient pas respecté le droit européen, mais celui-ci n’imposant pas la récupération de l’intégralité des aides illégalement versées, si celles-ci ont été déclarées conformes par la Commission européenne, elle avait préconisé la seule récupération des intérêts.

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:15

Le syndicat a arrêté une position sur l’aéroport. Relevant les conséquences sociales et économiques d’un transfert, la CGT privilégie l'aménagement de Nantes-Atlantique.

La CGT de Loire-Atlantique se prononce pour le maintien de l’aéroport Nantes-Atlantique.

"Nous avons étudié les dossiers de Nantes-Atlantique et Notre-Dame-des-Landes à travers les prismes de l’environnement, de l’emploi, de la sécurité aérienne... en dehors de tout regard militant, expliquent Sarah Lecomte, secrétaire de l’union locale Sud-Loire, et Yves Ardil, conseiller technique de la CGT d’Aéroport du Grand Ouest (CGT AGO). Le maintien nous paraît plus en phase avec les valeurs de la CGT que le transfert à Notre-Dame-des-Landes." Rester à Bouguenais, mais avec des conditions: améliorer la sécurité, l’entretien de la piste, aménager l’aérogare, favoriser l’accès en transports publics. "Vinci a laissé volontairement la plateforme aéroportuaire à l’abandon, sans investir, pour justifier le transfert", dénoncent Sarah Lecomte et Luis Robin, secrétaire CGT AGO.

Le syndicat affiche son opposition à la concession de l’aéroport: "Nous refusons que l’argent public subventionne des réalisations pour lesquelles les recettes, elles, seront privatisées!"

Déplacer 1800 emplois

L’enjeu social d’un transfert a fini de forger la position du syndicat. La CGT AGO fédère les 1800 salariés de la plateforme aéroportuaire. "Ces emplois sont transférables. Sachant que 80 % vivent en Sud-Loire, explique Luis Robin. Ces salariés, si l’aéroport s’en va, devront choisir entre déménager ou faire des kilomètres et passer du temps dans les embouteillages sur le périphérique pour rejoindre Notre-Dame-des-Landes. Et déménager où? Y’a pas de logements là-bas!" - "Déplacer 1800 emplois à 40 km du sud de l’agglo, dans un secteur non desservi par les transports en commun, se payer les bouchons du pont de Cheviré, chambouler la vie des familles, ce n’est franchement pas sérieux", juge Yves Ardil.

"Volet social occulté"

Le syndicat déplore l’omertà sur le volet social de ce projet: "Cet aspect est totalement occulté. Nous avons questionné l’État et Vinci sur les conditions sociales du transfert, les éventuelles contreparties, la mobilité forcée ou non. Aucune réponse! On se heurte à un vrai refus d’en parler", regrette Luis Robin. "Si un salarié refuse d’aller travailler à Notre-Dame-des-Landes, que se passera-t-il? Aujourd’hui, un refus de mobilité est considéré comme une démission et non un licenciement économique. Vous imaginez les conséquences.

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:07
Hiver tranquille à Notre-Dame-des-Landes

Les gendarmes ayant déserté la « zone à défendre » en sursis, ses occupants goûtent à une autre forme de lutte : l’enracinement.

 

Les ados avachis sur les marches de l’église savent bien « là où ça chauffe ». Sur leurs indications, nous roulons au pas jusqu’au carrefour des Ardillières, en direction de La Paquelais. Quelques tags virulents (« Une balle = un flic », « Incitation à la révolte ») ornent d’anciennes chicanes policières et les façades décaties de fermes abandonnées. Derrière une barricade de pneus, dans son poste de guet aux planches vermoulues, un barbu nous accueille : « Bienvenue chez nous. Longez la chaussée jusqu’à la deuxième épave de voiture, et c’est à droite ! »

 

Black Plouc Kitchen, table d’hôtes

Au bout d’une allée bordée de châtaigniers, voici la Black Plouc Kitchen. Une table d’hôtes mobile, une roulotte pour gastronomes inaugurée à la fin de l’été. La taulière – qu’il faut appeler Black – a 30 ans, une coupe à la garçonne et fait partie des 150 indignés qui squattent la vaste « zone d’aménagement différé », malicieusement rebaptisée « zone à défendre ». Ces 1 600 hectares de bocage furent réquisitionnés en 1974 par l’État en vue d’y construire un nouvel aéroport, au nord de Nantes. Par la grâce de la crise pétrolière, le projet fut mis en veille jusqu’aux années 2000. Les squatteurs sont apparus dix ans plus tard et avec eux, les échauffourées. « Mais depuis un an et demi, il faut bien avouer que c’est très calme. Alors on s’enracine ! »

Black est auvergnate. Fille d’un professeur d’électro­technique et d’une employée du Trésor public, cette serveuse de café associatif ferraillait contre l’arrivée d’un incinérateur à Clermont-Ferrand. À l’automne 2012, une vague d’expulsions de paysans à Notre-Dame-des-Landes l’a poussée à monter un comité de soutien. De cabane auvergnate en ferme abandonnée, la demoiselle s’est installée.

Au milieu de potagers, cette roulotte grandiose aux fenêtres bleu azur est sa plus grande fierté. Un chalet chaloupé, posé sur une remorque de tracteur. À l’intérieur, 12 belles places autour d’une grande table de bois massif. La cuisine a été montée grâce à des matériaux de récupération, les ustensiles dénichés dans une brocante, comme cette batterie en cuivre acquise pour 10 €. « L’idée est que les opposants à l’aéroport puissent nous rencontrer ailleurs que dans une manif. » Une gazette circule dans les boîtes aux lettres des fermes squattées et annonce, entre les dates d’un marché à libre tarif, celles des repas de la table d’hôtes. On peut aussi réserver sur un blog. « L’autre jour, nous avons accueilli des retraités du Finistère. Ils étaient sensibles à notre cause, mais n’osaient pas nous rendre visite. » La cuisine mobile fut leur sas d’entrée.

 

La carte se concocte au hasard. Le dernier repas, végétalien, offrait une mousse de betteraves, des courges farcies et un velouté de potiron aux cèpes. La seule condition : que tous les aliments soient issus de l’agriculture biologique, récoltés sur place ou chez des exploitants dans un rayon de 50 km. Des contacts sont pris avec un vigneron local, pour arroser les prochains repas de muscadet bio. « La seule chose qu’on n’arrive pas à fabriquer nous-mêmes, c’est le café et le chocolat. »

Des migrants de Calais décompressent

Mine de rien, les zadistes de Notre-Dame-des-Landes font tourner un moulin, pousser 12 hectares de sarrasin, huit hectares de blé, deux hectares de patates, 3 000 m2 d’oignons. Ils bichonnent aussi 25 vaches. « Des gens de l’extérieur prennent encore les zadistes pour une armée de punks cagoulés et violents. Bien sûr, quand on est attaqués, on se défend. Mais la plupart du temps… nous cultivons les champs. » Même si la Black Plouc Kitchen est mobile, elle attendra la belle saison pour s’aventurer dans le bocage. « Pour l’instant, le sol est très humide. Aucun tracteur ne viendra la chercher. Plus tard, cette table d’hôtes pourra même quitter la Zad et investir d’autres lieux de lutte. » Comme la forêt de Sivens dans le Tarn, ou le chantier de Center Parcs à Roybon, en Isère.

En ce jour de repos, Black nous invite chez elle, à 4 km de sa roulotte. Sur le chemin, nous croisons trois Africains fluets marchant en file indienne, tête ­baissée. « Ceux-là, ce sont des migrants de Calais. Ils décompressent ici avant de retenter leur course vers l’exil. » Avec cinq colocataires, Black a repris la ferme d’un octogénaire arrivé en fin de procédure d’expulsion. « Il n’avait pas l’énergie pour squatter sa propre ferme. Il était heureux que nous prenions le relais », affirme-t-elle. La maison a été remeublée en quatre jours. Les squatteurs ont ouvert des abonnements internet, d’eau et d’électricité. Et paient leurs factures rubis sur l’ongle : « En débarquant chez nous, l’huissier a été très surpris », s’amuse Vincent, son colocataire, et fils de paysans landais.

Un pôle de recherche et développement

« Pour moi, le squat n’est pas un renoncement… mais la possibilité de construire sa vie », résume Black. « Vous voyez, je ne renonce à rien », ajoute Vincent en servant une généreuse tartiflette. Pour lui, la Zad est un pôle de recherche et développement. À moindre coût, il y mène ses expérimentations, tournées vers la traction animale. « Avec un designer en service civique et quelques paysans, nous planchons sur un prototype de bineuse. Il faut un cahier des charges, élaborer des plans en 3D et discuter de chaque étape par e-mail. Tout cela prend du temps, mais justement, ici, j’ai du temps. »

D’autant que les perspectives sont porteuses… « De plus en plus de gens reviennent au cheval de trait ! » Son cobaye s’appelle Babar, un joli canasson offert par un paysan franc-comtois. L’attelage a été testé avec un dynamomètre, un GPS pour contrôler la vitesse et la pente. « J’ai ajouté une couverture de pression pour voir où cela appuyait. La traction animale indolore est une toute petite filière, qui ne pourra grossir qu’avec cette énergie-là, celle des bénévoles de la Zad… ou bien on importera tout de chez les amish ! »

 

> Du bâton de César au triton cendré

D’octobre 2012 à avril 2013, les zadistes ont affronté les nombreux gendarmes dans le cadre de l’opération « César ». Des médias ont décrit des scènes de guérilla interminables, des combats au corps à corps. Les réoccupations ont succédé aux évacuations forcées. « Ils contrôlaient tout le monde, tous les jours et même le facteur à chaque tournée. Ils espéraient créer un ras-le-bol, pour que les agriculteurs évitent de nous fréquenter. Aujourd’hui, on voit seulement des fonctionnaires comptabiliser les tritons cendrés », dit Black

 

"L’Etat doit mettre fin à l’occupation illégale des zadistes"

81% contre l'expulsion des zadistes de Notre Dame des Landes

 

 

Clic à suivre

"L'Etat doit mettre fin à l'occupation illégale des zadistes"

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:00

clic à suivre ...quelques infos

 

Valls veut redémarrer Notre - Dame des Landes "Bon courage "lui lance Ségolène Royal - C à vous...

 

A Notre-Dame-des-Landes, on rêve d'une «commune libre de la ZAD»

 

Chantier collectif de plantation et semis d’arbres sur la Zad de NDDL

 

 

 

 

Le Premier ministre Manuel Valls affirme sa volonté de voir aboutir le projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes avec un début des travaux en 2015?

La commission juridique qui assiste les associations d'opposition à Notre-Dame-des-Landes marque sa surprise devant les déclarations de M.Valls et de J.Auxiette. Ces déclarations sont singulières, sur le plan juridique, à deux titres :

Manuel Valls semble connaître à l'avance le résultat des décisions de justice, et c'est en soi très inquiétant pour celui qui est, en raison des ses fonctions, l'un des garants de l'indépendance de la justice.
Quant à J. Auxiette, il veut oublier qu'après la première instance, s'ouvre une procédure d'appel quelle que soit la partie perdante, puis de cassation devant le Conseil d’État.

Tous deux ignorent qu'en outre les espèces protégées ne peuvent être déplacées ou détruites avant l'automne. Comment  prétendre donc commencer les travaux dès ce printemps ? Ils manifestent ainsi leur double ignorance des procédures juridiques et des difficultés écologiques du projet.

Nous rappelons au Premier Ministre que des accords politiques successifs ont été conclus au plus haut niveau de l’État, accords qui prévoient que le début des travaux ne peut avoir lieu avant épuisement des droits de recours.

Nous lui rappelons aussi l'existence d'une procédure européenne et l'exigence de plusieurs autorisations à venir.

Enfin à ce jour le permis de construire n'a pas été délivré. Les délais de recours ne sont pas une question de mois mais bien d'années.

Débuter les travaux dès avril prochain serait donc un passage en force.

 

Évacuer la zone de travaux

La construction de l'aéroport du Grand-Ouest est estimée à environ 560 millions d'euros par l'État. Mais c'est sans compter l'évacuation des lieux, toujours occupés par les opposants au projet. Il faudrait entre quinze et dix-huit unités mobiles présentes 24 heures sur 24 pour dégager le site. Il faut mobiliser cet effectif pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Avec les repos et les jours de congé, cela veut dire qu'il faut entre quarante-cinq et cinquante-quatre unités mobiles en permanence, soit un tiers des unités disponibles en France. Le déplacement d'une compagnie de CRS coûte 48 000 euros pour une mobilisation de quinze jours.

D'autant que les récents événements au barrage de Sivens ont montré que les occupants des "zones à défendre", les "zadistes", étaient capables de se mobiliser en nombre. Ils sont actuellement toujours très nombreux sur le site de Notre-Dame-des-Landes. "Des gars de Sivens ou de Roybon en Isère peuvent venir ici en une journée. On est mobiles et prêts à les accueillir", confie l'un d'eux, joint par téléphone. À moins de faire intervenir l'armée, il semble donc difficile de libérer la zone pour les travaux.

Le plan B

Même le concessionnaire du projet, Vinci, commencerait à s'en désintéresser. "Nous sommes passés à autre chose. Entre-temps, nous avons racheté les dix principaux aéroports du Portugal", confiait, en juillet dernier, un cadre au Journal des échos judiciaires girondins. Reste que si l'État devait résilier le contrat de concession de service public, il faudrait indemniser l'entreprise française du bâtiment.

Certains choix de développement local semblent eux aussi confirmer que l'abandon du projet est plus qu'envisagé. Considéré il y a quelques années comme un aéroport en déclin, et menacé par le projet de Notre-Dame-des-Landes, situé à moins de 90 kilomètres, l'aéroport de Rennes est aujourd'hui en plein essor. De nouvelles lignes vers Rome, Barcelone, Porto, Londres ont été ouvertes ces deux dernières années. Rennes attire de nouvelles compagnies aériennes et des hubs vers les grandes capitales européennes - créant ainsi des correspondances vers les capitales mondiales - pourraient voir le jour. Un plan B que les collectivités locales refusent de confirmer.


sur la ZAD

  Un premier chantier a eu lieu  pour entretenir la route des Chicanes (D281 entre la Pâquelais et le carrefour des Ardillières). Une quarantaine de personnes des environs et des habitant-e-s de la ZAD, ont répondu à l’appel de l’ACIPA, de l’ADECA et de COPAIN 44. Les tranchées faites par les services du Conseil Général 44 il y a un an ont été transformées en ralentisseurs et les trous intermédiaires bouchés avec un mélange de gravier et de sable de carrière. Certaines chicanes ont été réduites. et un chargement d’ordures diverses a été emmené à la déchetterie intercommunale. Ceci donne un aspect plus agréable pour les usagers et les habitants de cette route.

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:29

- La barge à paille d’avoine a commencé son lent périple sur le canal de Nantes à Brest. Le conseil général se vengeant comme il peut (bassement), ils et elles ont quelques ennuis avec les bleus et demandent du soutien pour continuer le périple. Voici leur message :

"Sos sur la barge

Salut,nous sommes à la touche au thébaut, le conseil général nous demande de décharger et de démonter notre embarcation sous prétexte que nous n’avons d’autorisation de navigation ni d’assurance. Demain nous appelons le conseil général,la ddtm pour négocier,puis ensuite nous aviserons, plusieurs copains nous rejoignent dès ce soir, nous sommes plutôt déterminer à passer quand même ,nous aurons sûrement besoin d’un coup de main, à l’écluse de barel qui est fermée pour nous par ordre du conseil général. Merci de faire passer le message à un maximum de personnes.Dis aux gens d’ apportez leurs victuailles, et de l’eau, on aura plus d’infos en fin de matinée, téléphone nous demain pour les infos plus fraîches. Biz les bargeots de la barge, christophe et nat"

Voici l’E.A.D (embarcation à défendre) :

 

 

 

On engrange le blé sur la Zad de Notre Dame des Landes

La Fête des battages a eu lieu les 27/28 septembre à la ferme de Saint-Jean-du-Tertre, occupée depuis avril 2014 ; elle a permis de (re)découvrir ce lieu, de montrer que les projets avancent, de battre et trier les céréales (blés, seigles et orges...) récoltées pendant l’été, dans la dynamique de préservation et de multiplication des semences paysannes

"Il y a eu une belle énergie et beaucoup de grains engrangés !" témoigne l'une des participantes.

Fête des battages à St jean du tertre

La ferme est désormais habitée par 4 personnes. Elle a été réparée, aménagée et du matériel agricole a été acheté. Une meunerie a été installée et ce jour-là c'était la 1ère fois qu'on y faisait de la farine !

 

 

communiqué - Blocage de la 4 voies Nantes -Saint-Nazaire en soutien à la famille Herbin et autres solidarités

mercredi 24 septembre 2014, par zadist

Salut,
Ce matin nous bloquons la voie rapide St-Nazaire-Nantes. Aujourd’hui, le 24 septembre 2014, la famille Herbin, habitante du village du Liminbout sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, a été convoquée au tribunal de St Nazaire en vue de leur procès en expulsion.
Chaque avancée du projet, chaque attaque contre le mouvement de lutte (travaux, procès, etc.), amènera une riposte immédiate.
Tout ce que nous avons obtenu jusqu’à présent, de l’échec fracassant de l’opération César jusqu’à la suspension des travaux, l’a été par une détermination commune dans la lutte et une diversité tactique. Toutes ces victoires ont aussi été possibles grâce aux actions de solidarité de partout en france.
A notre tour d’être présent au côté des différentes luttes.
L’espace et la force politique autonome acquise par la ZAD ont vocation d’inspirer et renforcer la révolte de celles et ceux qui ne rentrent pas dans le rang.
Ainsi, nous appuyons matériellement et moralement les personnes sans papier de Nantes qui, après avoir été expulsé de leur lieu de vie cet été, s’organisent pour occuper à nouveau depuis peu. A Calais, face à la police et aux expulsions à répétition, les migrants se regroupent. Sans papiers ni aéroport, la ZAD se veut terre d’asile.
Nous sommes de tout coeur avec les travailleurs de la SEITA de Carquefou, qui en renouant avec des pratiques offensives (destruction de stocks, occupation d’usine, séquestration) donnent confiance à tous ceux qui se sentent réduits à l’impuissance par les partis politiques et les centrales syndicales.
En Picardie, les paysans opposés au projet de la ferme-usine des 1000 vaches ont affirmé leur position en bloquant plusieurs jours l’arrivée des laitières.
A Bure, contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaires, la lutte continue sur le terrain, et une campagne d’action, Bure 365, est lancée.
Sur la ZAD du Testet se joue un moment décisif pour les opposants aux 16 barrages. Par notre action, nous souhaitons faire parvenir le souffle chaleureux de Notre-Dame-Des-Landes à cette lutte qui traverse un tournant.
Ces derniers jours, l’assemblée nationale a voté une énième loi antiterroriste. Instrumentalisant le battage médiatique autour des djihadistes, cette loi vise en fait à étouffer toute forme d’opposition conséquente à l’ordre établi. Elle est en réalité un aveu de faiblesse : il suffit d’une étincelle pour que valls le gouvernement, et le monde qu’il défend.

les Flambeurs de la rocade
les DDE (Déterminés à Défaire l’Etat)
a Mess for the West

 

 

La black plouc kitchen ouvre ses porte

mardi 23 septembre 2014, par zadist

Ce projet né d’une envie de monter une table d’hôtes sur la zad, de la volonté de rassembler des personnes, autour d’un repas, pour autre chose qu’une AG, de cuisiner les produits cultivés sur les terres fertiles d’un projet stérile, et de partager des savoirs faire autour de la cuisine et de l’alimentation.

L’idée fait petit à petit son chemin et pendant quelques mois nous avons aménagé la roulotte construite l’année dernière par des copain-ine-s sur la zad.. Nous y avons installé une cuisine équipée et pouvons accueillir une dizaine d’hôtes.

Les travaux sont terminés, les peintures encore fraiches et nous souhaitons accueillir nos premiers convives.

L’espace étant petit nous ne pouvons accueillir plus de 10 personnes à la fois, alors on s’est creusé la tête pour trouver un fonctionnement qui permettrait à chacun d’avoir le plaisir de déguster un bon repas sans se retrouver seul-e où entassé-e.

Voici une première tentative de fonctionnement :

Qu’est ce qu’on mange ?

Les plats et aliments proposés seront essentiellement issu de la zad, pour le reste nous avons la volonté de nous fournir dans un périmètre de 50km. On cherche donc des contacts de producteurs du coin, en lutte, en galère...parce que l’on ne produit pas encore tout ce qu’on aimerait cultiver/élever sur la zad, et qu’on préfère soutenir des paysan-e-s camarades plutôt que d’aller faire nos courses chez supermarket . « Les plats cuisinés seront donc en grande majorité végétalienne, lorsque cela ne sera pas le cas, cela sera mentionné »

Comment on fait pour venir ?

- pour les personnes ne vivant pas sur la zad un système de réservation est mis en place : un calendrier avec les jours d’ouverture est inscrit sur le site zadnadir.org et ceux qui souhaitent réserver peuvent envoyer un mail à l’adresse de la black plouc kitchen : blackplouckitchen@riseup.net
- pour les habitants de la zad des « invitations » vont être distribuées au hasard avec le zad news, ces cartons mentionnerons le jour et l’heure de l’invitation, ceux ci peuvent être échangés entre les habitants de la zad.

Comment on participe ?

Nous ne cherchons pas à gagner de l’argent mais nous avons engagé certains frais pour mettre en place ce projet et il y a encore plein de choses que nous ne produisons pas et dont nous ne pouvons nous passer (produit d’épicerie, …) c’est pourquoi nous invitons nos convives à une participation libre qu’elle soit en argent où en nature ( produits secs, transformés, boisson ….) permettant d’alimenter d’autres repas.

Les premières dates : vendredi 3 octobre 20h (vl) / Dimanche 5 octobre 13h (vl) / Mercredi 8 octobre 20h (vl) / Vendredi 10 octobre 20h (vr) / Mercredi 15 octobre 20h (vl) / Jeudi 16 octobre 20h (vl) / Mardi 21 octobre 20h (vl) / Mercredi 22 octobre 20h (vl)

Récolte des patates collectives

dimanche 14 septembre 2014, par zadist

Cette année, on a planté deux hectares de patates sur trois parcelles.
Il en reste encore un certain nombre à récolter,
alors on vous invite dimanche 21 septembre, dans la parcelle du côté de la Boite Noire
( sur le chemin entre la D281 et la D42, au niveau de la Boissière )

La récolte servira en partie pour la ZAD, pour alimenter le non-marché pendant l’automne et l’hiver, pour des bouffes collectives, lors d’événements.

Vus pourrez aussi repartir avec vos sacs de patates pour l’hiver à prix libre pour la caisse collective de Sème Ta Zad

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:26

manifestation contre la répression en fin d'article

 

Reconstruire un hangar à la place de la ferme du Rosier, détruite par les forces de l'ordre afin d'en déloger les squatteurs en novembre 2012. Un collectif du Finistère donne un hangar. Pour l’acheminer, un plateau à foin bénéficie d’un relais de tracteur

Le convoi est parti de Notre-Dame-des-Landes. Il se compose d'un tracteur, avec un plateau chargé de foin. Venant de Plouay, il s'est arrêté à Arzano pour un relais. Avant de reprendre la direction de Rosporden où il était attenduà Ker Breizh Izel. Le foin déchargé sera vendu et le collectif repartira en direction de Notre-Dame-des-Landes.

Plusieurs collectifs sont installés au Rosier. Ce hangar de 250 m2 leur servira à abriter les chèvres et moutons qu'ils élèvent ainsi que les récoltes.

 

Pour rappel le préfet menace le collectif COPAIN d'une double procédure judiciaire pour occupation et construction illégales si le hangar est monté

https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQDosLj5j7GIPi81&w=377&h=197&url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fstyles%2Fimage-640x360%2Fpublic%2F2014%2F05%2F01%2Fles-opposants-laeroport-sinvitent-vannes.jpg&cfs=1

 

http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2014/05/02/un-hangar-pour-notre-dame-des-landes.jpg

 

 

vidéos (clic à suivre)

http://www.dailymotion.com/video/x1sfawa_vannes-le-convoi-pour-notre-dame-des-landes-poursuit-sa-route_news


Plusieurs collectifs sont installés au Rosier. Ce hangar de 250 m2 leur servira à abriter les chèvres et moutons qu'ils élèvent ainsi que les récoltes.

 

Pour rappel le préfet menace le collectif COPAIN d'une double procédure judiciaire pour occupation et construction illégales si le hangar est monté

 

 

 

 


Dimanche 11 mai

Sur la ZAD

- Hier soir des inconnus dans des voitures ont décidé de s’attaquer a certaines structures et une voiture qui se trouvait à l’est de la zone.

  • vers 16h un camion benne a déchargé sa merde sur la D281(coté nord vers les ardillieres) pas loin de "la friche" en créant une barricade.
  • Après une petite chicane au sud de la d281 direction "La paquelais" a été mise en flammes (vue : une golf grise avec 4 personnes dedans).
  • Ils ont ensuite essayé de mettre le feu à une cabane qui se trouve sur la route ; "lama fâché". Celle ci n’a pas été réduite en cendres grâce à l’aide de personnes présentes.
  • Vers 22:30 une voiture du coté de la bellish’ a été incendiée.

De nombreuses occupant-e-s se sont mobilisé-e-s pour éviter d’autres attaques. Les incendiaires avaient disparu. On reste vigilant-e-s.

 

 

 

Manifestation du 17 mai contre la répression 15h - Préfecture de Nantes 

  https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1.0-9/p75x225/10329235_10201585840438207_7220583369782690031_n.jpg

Aujourd’hui, ce sont Enguerrand, Quentin, Damien, Emmanuel, Philippe, J. et G. qui sont touchés. Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Le simple fait de participer à une manifestation justifie pour l’État et sa « justice » la perte d’un œil ou l’envoi en taule.

 

 

 

 

samedi 17 mai 2014

Succès de la manif anti-répression policière ce samedi après-midi 17 mai 2014 à Nantes.
 

Beau succès de cette manifestation dont les organisateurs voulaient affirmer la solidarité de deux causes : celles des inculpés après la manif anti-NDDL du 22 février et celle des trois mutilés de l'oeil le même jour.

Le cortège regroupant des personnes de tous âges était assez impressionnant pour couvrir toute la rue Jean-Jacques Rousseau, et a été estimé à « près d'un millier » de manifestants par le site de Ouest-France.
Les jeunes amateurs de casques, de foulards, de drapeaux noirs et de fumigènes ont pu s'en donner à cœur joie au rythme du slogan provo et gentiment folklorique « Un million de dégâts : nous ferons mieux la prochaine fois ».
Mais l'ambiance était sereine et décontractée et ceux qui craignaient des débordements violents se sont trompés, tandis que ceux qui les souhaitaient en haut lieu auront été sévèrement déçus.
Si bien qu'un manifestant blagueur osait cette boutade : Finalement, c'est aux anarchistes nantais qu'il faut confier l'organisation des manifestations anti-NDDL car ainsi on peut manifester en plein centre ville, et il n'y a aucun dégât ni blessés !
Parmi les images marquantes, on remarque le courage tranquille et expressif de Damien, blessé à l'oeil le 22 février, qui s'approchait des policiers pour leur montrer sa pancarte : « Grâce à vous, ma vie a changé merci ».
Maintenant, il faut revendiquer ensemble une commission d'enquête parlementaire sur les crimes policiers, car la violence volontaire avec arme provoquant une infirmité permanente est juridiquement un crime, et il faut exiger que le procureur de la République désigne des juges d'instruction indépendants de la police et du pouvoir. L'OBSLAB va s'y consacrer avec l'aide de tous les partenaires disponibles.
https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQwjak_Gb1j_-Vihyyu1VHP9otw90AOmsBoH0rOr077ARxpGAti

http://nantes.indymedia.org/system/photo/2014/05/19/13833/6-medium.jpg?1400493842

 

  http://nantes.indymedia.org/system/photo/2014/05/19/13834/7-medium.jpg?1400493842

 

http://nantes.indymedia.org/system/photo/2014/05/19/13831/4-medium.jpg?1400493842
http://nantes.indymedia.org/system/photo/2014/05/19/13830/3-medium.jpg?1400493841

http://nantes.indymedia.org/system/photo/2014/05/19/13835/8-medium.jpg?1400493842
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http://a137.idata.over-blog.com/600x400/0/48/62/64/Annee-2014/manif_17-05_2014-8.jpg

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:25

 

 


clic à suivre

Veni, vidi, vici La Commission européenne siffle la fin de partie pour l’aéroport de Notre Dame des Landes  

 

 

Et une autre nouvelle arrive 

clic Notre-Dame-des-Landes annulé, l’aéroport de Rennes renforcé ?

 

 

EXPULSIONS? 

mardi 22 avril 

Suite à la décision du tribunal cet après midi autorisant l’expulsion des occupants de la maison de Saint Jean du Tertre (Loire-Atlantique), l’ACIPA appelle celles et ceux qui le peuvent à une mobilisation générale pour soutenir les habitant(e)s de cette maison et empêcher sa destruction.

  • Venez dormir dans la maison cette nuit
  • Venez dès 5 heures du matin sur le lieu

Si l’accès est impossible, se rendre à Bellevue ou à la Vache Rit.

Pour se rendre à St Jean-du-Tertre : Au carrefour des Ardillières prendre la direction Le Temple-de-Bretagne. Aller tout droit (sur 3km) jusqu’au Chêne des Perrières. Continuer en prenant vers la gauche (toujours direction Le Temple) et ensuite 2ème petite route à gauche 800m plus loin.

ACIPA


Plusieurs sources concordantes nous font penser qu'une intervention est prévue demain mercredi matin pour détruire cette ferme
Pour les en empêcher, nous avons besoion d'un soutien massif et
diversifié. Nous vous appelons à venir partir de 5h mercredi matin
directement à Saint-Jean-du-Tertre ou à Bellevue, ou un départ sera
organisé à 5h.
Faites passer le mot ! 
Zone à défendre - 

https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/t1.0-9/10174819_10152372094876718_7915385212155975439_n.jpg 
https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1.0-9/10173808_10152372095156718_1146093182568298761_n.jpg

 

mercredi 23 avril 

mobilisation de 200 à 300 zadistes pour protéger la ferme du tertre

http://zad.nadir.org/
6h45  : pas des flics à la Paquelais, Notre dame des Landes, Ardillières, Vigneux... Tout reste calme pour l’instant...! Il y a du monde a la Ferme de Saint Jean du Tertre....

09h15  : Tout reste calme sur la Zad et notamment au Tertre et Bellevue !

9h30  : pour l’instant, on a l’impression que l’intervention est aussi plombé que leur aéroport.....

http://zad.nadir.org/local/cache-vignettes/L500xH374/bl4xanfcqaetyde-651c2.jpg

- Sur Ouest France/Maville ils disent... : Ce mercredi matin, les militants anti-aéroport attendent toujours l’intervention des forces de l’ordre. En vain. L’opération, qui, selon nos informations, était effectivement calée dès mardi matin, a été annulée vers 20 heures au plus haut niveau de l’État. Cinq escadrons de gendarmes mobiles ont alors été démobilisés.

http://zad.nadir.org/local/cache-vignettes/L500xH374/bl4ezveieaaqhm2-8738f.jpg

  Selon @Prefet44 "pas d’intervention prévue. Le processus prévoit d’abord la notification décision justice"

https://scontent-b-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-prn2/t1.0-9/10258555_10152372095001718_5147421124128481405_n.jpg

 

  URGENT ! Selon une source d’un journaliste qui est revenu sur place à la ferme du tertre, l’intervention sera imminente ! Changement de stratégie dernière minute ? De toute façon, ses confrères journalistes sont au retour à la ferme aussi...

Les barricades restent fermées du coup !!

http://zad.nadir.org/local/cache-vignettes/L500xH671/bl4lmvsiuaarmt2-dba19.jpg

 

Ce communiqué a été élaboré sur place par des habitant-es, occupant-es,
paysan-nes, voisines, complices et plus simplement entre personnes en
lutte ensemble.

Face à une menace claire d'intervention policière sur la ZAD, le mouvement
d'opposition au projet d'aéroport a montré sa détermination, son unité et
sa capacité à se mobiliser.

Toute la nuit paysan-nes, occupant-es, citoyen-nes ont barricadé ensemble
les accès à la ferme de Saint Jean du Tertre dont la destruction avait été
planifiée ainsi que protégé les lieux occupés alentours, également
menacés.

Des dizaines de tracteurs, plusieurs centaines de personnes étaient
présentes dès 5h du matin. Cette réction massive et unitaire du mouvement
sera systématique face à toute tentative d'intervention sur la zone.

Les collectifs locaux restent vigilants et prêts à mettre en place le
blocage de la région pour empêcher toute expulsion ou début de travaux. A
l'échelle nationale 200 collectifs prévoient l'occupation de lieux de
pouvoir en cas d'intervention.

L'aéroport ne se fera pas!
Sur place l'occupation du territoire s'intensifie, nous continuons à
l'habiter et à le cultiver. Nous déjà, ensemble, dans l'après projet.

Les résistant-es de Saint Jean du Tertre.

 

 

St Jean du Tertre

  http://www.reporterre.net/local/cache-vignettes/L397xH298/nd_landes-st_jean-ferme_v_1-1c8ec.jpg

 

http://www.reporterre.net/local/cache-vignettes/L400xH300/arton5755-789bc.jpg

 


Jeudi 24 avril

7h01 : Le petit matin se lève tranquilement sur la zone, et ça ressemble fortement à une nouvelle journée sans intervention policière, ni destruction. Merci à toutes celles et ceux qui sont venu.e.s soutenir l’occupation de St Jean, hier, cette nuit, et aujourd’hui encore !

 

 

http://zad.nadir.org/local/cache-vignettes/L500xH374/bl4hng3igaak6cy-c8d31.jpg


https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQAB_4eK25Qcld49&w=377&h=197&url=http%3A%2F%2Fwww.franceinfo.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fimagecache%2F462_ressource%2F2014%2F04%2F23%2F1395057%2Fimages%2Fressource%2FNDDL.jpg&cfs=1

 

 La préfecture nous à contacter pour rentrer en négociation. Elle voulait que les routes soient libérées et qu’il n’y ai pas d’affrontements. En AG nous avons décidé de demander qu’il  une prise de parole publique sur le fait qu’il n’y aurait aucune expulsion sur l’ensemble de la zad d’ici la fin des recours engagés. Au terme des négociations nous avons obtenus la résolution ci dessus.

Ce que nous pouvons dire c’est que face à la puissance du mounvement la préfecture et l’état recule.

 

10h30 Nous avons reçu cet email de la préfecture :

" Dans un souci d’apaisement , monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise "sous-cloche" des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale.

Mikaël DORE Sous-préfet chargé de mission Préfecture de la Loire-Atlantique "

Ferme du Tertre à NDDL : ni expulsion ni destruction
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:24

 

ZAD-BLOC.jpg

 

 

Vals a du souci à se faire : en ce moment sur la Zad naissances de black blocks


Photo : Vals a du souci à se faire : en ce moment sur la Zad naissances de black blocks :D

 

 

 

Cris d’orfraie de caciques locaux pour appeler à déloger «les occupants» ; indignation parlementaire contre la «violence» manifestante ; matraquage verbal contre une ministre soutenant la lutte. La résistance au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes aimante l’amertume de la classe politique. Tout ça pour la défense d’un éléphant blanc pensé il y a plus de quarante ans, économiquement inutile, écologiquement nuisible, financièrement inepte. Et politiquement dévastateur. Un sondage détonant montre pourtant que 56% des Français rejettent ce mirage. Mais 5% de députés les suivent, soit une petite trentaine (EE-LV, Front de gauche et Modem) sur 577 (le PS et l’UMP appuient la lubie du Premier ministre et ex-maire de Nantes). Voilà qui illustre non pas le décalage maurrassien entre le pays réel et le pays légal, mais la déconnexion dramatique des élus de la nation face à l’impérieuse urgence de mutation écologique, économique et sociale. N’en déplaise à la majorité des élus qui rêvent de ne voir chez les «zadistes» qu’un chiffon noir-vert-rouge, troupeau d’anars-écolos-gauchistes, cette jonction entre paysans, écologistes et militants régénère la démocratie. Après avoir multiplié les concessions à droite (écotaxe, «pacte»…), la gauche n’entend rien céder contre une partie de ceux qui l’ont portée au pouvoir. Renversant front renversé.

Christian LOSSON

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:23

clic à suivre Vidéo de la conférence de presse des blessés du 22 février à Nantes.

 

Les forces de police et le ministère de l'Intérieur ne peuvent plus prétendre une exceptionnalité accidentelle, car se dessine maintenant une série dramatique qui évoque une lourde responsabilité des agents de police et de leur chaîne de commandement à tous les niveaux, ainsi que l'hypothèse d'un caractère systématique des tirs volontaires au visage (rendus techniquement possibles par la visée sophistiquée du Lanceur de balles de défense, arme de guerre).

Le Procureur de la République va devoir prendre ses responsabilités en ouvrant une instruction judiciaire et en sauvegardant en urgence les éléments de preuves pouvant servir à la justice. Rappelons que les violences volontaires avec arme ayant provoqué un infirmité permanente sont des crimes passibles de la Cour d'assises.

Le Procureur devra également étudier la conduite sans précédent de la police, qui durant la manifestation, au lieu de s'assurer des soins apportés aux blessés comme elle y est tenue, même pour des délinquants de droits communs, a pourchassé illégalement les secouristes bénévoles improvisés, ce qui constitue très probablement, au delà de la non-assistance à personnes en danger, un cas exceptionnel dans l'histoire de la police française, documenté par plusieurs témoignages ce 22 février, de « Mise en danger de personnes vulnérables » – « Obstruction avec arme à l'assistance aux personnes » – « Traitement cruel et dégradant, au sens des Conventions internationales de défense des Droits de l'Homme ».

Nous notons également qu'ont été visés par les flash-balls LBD des journalistes et de simples passants, comme s'il fallait empêcher tout témoignage sur cette étrange journée du 22 février 2014.

Par ailleurs, nous invitons de façon pressante les députés et sénateurs, quelque soient leurs positions sur le projet d'aéroport, à demander maintenant une Commission d'enquête parlementaire sur les faits et violences du 22 février à Nantes, qui interrogent sur une possible affaire d'État avec atteinte aux principes démocratiques fondamentaux et manipulation de l'opinion publique.

Après Quentin Torselli et Damien Tessier, mutilés de l'oeil, nous avons donc pu joindre aujourd'hui Emmanuel Derrien, 25 ans, qui a lui aussi été très gravement blessé de l'oeil le 22 février, suite à un tir de projectile de la police. Il a subi une intervention pour exploration de l'oeil et devrait être opéré prochainement de la cataracte. Actuellement, il ne voit plus rien de son œil droit, à part des éblouissements.

Emmanuel, un jeune nantais, cuisinier de profession, a été touché par un tir de la police aux alentours de 17 heures et de 17h30, devant l'entrée de l'Hôtel Dieu, au niveau de la pelouse de la façade sud de l'Ile Feydeau.

Nous donnerons prochainement un entretien plus détaillé d'Emmanuel, comme nous l'avons fait précédemment le 8 mars pour Damien.

Rappel : Une conférence de presse organisée par la victimes de flash-ball à Nantes, et leurs proches, aura lieu mardi 15 avril, à 11 heures, (à Nantes, dans un lieu encore à déterminer).

Luc Douillard, en lien avec l'OBS-LAB (observatoire-laboratoire de la démocratie locale en pays nantais)
Un site réactualisé dédié aux affaires de flash-ball : 27novembre2007.blogspot.fr

nantes_nddl-28.jpgUn homme du GIPN derrière le viseur de son LBD40 le 22 février 2014 à Nante

 

 

Nantes 22 février 2014: manifestants pacifistes et journalistes blessés

 

QUENTIN TORSELLI

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Retranscription du témoignage de Quentin, gravement blessé le 22 février à Nantes23 février 2014, 15:33

Ca a démarré vraiment quand on s'est retrouvés vers Commerce, au moment où on devait remonter normalement le cours des 50 otages, ce qui était censé être le parcours de la manif. Là, il y avait des cars de CRS et des barrières qui bloquaient tout. Nous quand on est arrivés, direct on s'est fait gazer. Il y a eu tout de suite des gaz lacrymo qui ont été jetés sur les gamins, sur tous les gens qui étaient là.

Là c'était la manifestation paisible, normale ?

C'était la manifestation paisible mais il y avait quand même déjà des gens un peu excités déjà avant, depuis le début de la manif. Donc nous on est restés un petit peu dans la zone, voir un peu ce qui se passait, et puis après, sur les conseils des organisateurs et tout, on a continué à marcher, à aller vers le point de ralliement, l'endroit où c'était fini, pour qu'il y ait un mouvement et que ça s'essoufle un peu.

Après, il y a eu plusieurs salves d'affrontement, des lacrymos qui perpétuellement revenaient, lancés par les flics. Et moi, ce qui m'est arrivé, c'est à la fin, on était vers la place Gloriette, entre Gloriette et l'autre là, là où il y a le café plage, ce rond-point là en fait, près du CHU justement. Et nous on allait pour se replier, on rentrait, les CRS avançaient eux, avec les camions et tout le truc, et moi je reculais avec tout un tas d'autres gens. Je reculais en les regardant pour pas être pris à revers et pouvoir voir les projectiles qui arrivaient. Et là, à un moment, j'ai senti un choc, une grosse explosion et là je me suis retrouvé à terre et, comme ils continuaient à nous gazer, ils continuaient à envoyer des bombes assourdissantes alors que j'étais au sol, des gens ont essayé de me sortir le plus vite possible, de m'emmener plus loin aussi. Et puis après  je sais pas trop, on m'a mis dans une... les pompiers m'ont emmené quoi.

Et donc, on dit que tu as reçu une grenade assourdissante qui, au lieu d'être tirée en l'air, a été tirée de façon horizontale, dans ton œil ?

Je l'ai prise directement dans le visage. Elle a explosé dans mon visage. Vu ce que ça a fait... Elle a explosé là et c'est comme ça que moi je l'ai ressenti, quoi. Le choc, ça a été un bruit et une douleur extrêmement vive sur le coup, puis bon moi je me suis écroulé. C'est vrai que c'était assez violent j'ai trouvé. Il y avait, de la part des manifestants, des gens qui voulaient absolument lancer des trucs sur les CRS mais les CRS, eux, gazaient n'importe qui. Et ils visaient, au flash ball, ils étaient cachés, on les voyait viser, suivre des gens qui marchaient ou qui couraient en face pour aller se mettre à l'abri. Ils les visaient, les suivaient et shootaient, quoi. et ils visaient pas les pieds. On a vu la façon dont ils tiraient, c'était très... c'était ciblé. 

Et toi tu étais là, en manifestant paisible, tu n'étais pas armé, tu n'avais rien dans les mains ?

J'étais pas armé, j'avais pas de masque à gaz, j'avais pas de lunettes de protection. On était là pour une manifestation familiale, festive, on était là pour faire masse, pour faire du nombre. Et après, c'est vrai que je suis resté même s'il y avait les lacrymos, parce que je trouvais ça injuste et qu'il fallait rester. Y'avait des gens, y'avait des pères de famille, y'avait des anciens, y'avait un petit peu de tout et voilà, moi je voulais rester aussi avec les gens pour montrer qu'on était là

 

DAMIEN TESSIER

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Je m’appelle Damien T. J’ai 29 ans. Je suis maçon-coffreur en intérim, actuellement en recherche d’emploi. J’habite à Rezé dans l’agglomération nantaise.

Quelle blessure t’a provoqué la police durant la manifestation du 22 février ?

Je souffre d’une « contusion sévère du globe oculaire ». C’est ce que disent les médecins. Ils ne savent pas encore ce que ça va devenir. Mais je ne vois plus du tout de mon œil gauche. Le dimanche suivant la manifestation, j’ai été opéré pour une exploration de l’œil. En tout, pour l’instant, j’ai déjà été hospitalisé quatre jours.

Étais-tu manifestant contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

J’étais manifestant avec mes amis. Je trouve idiot de faire un aéroport là-bas. Mais je ne suis pas un activiste.

Que s’est-il passé exactement ?

C’était vers 17 heures, rue du Guesclin, dans l’Île Feydeau, près du café Le Chat noir. On arrivait avec mes amis depuis le square Daviais où se tenaient des discours et des musiciens. En face, des affrontements chauffaient sérieusement du côté du square Fleuriot et de la station centrale des tramways. Nous nous sommes rapprochés du Chat noir. Brutalement, on s’est retrouvés au milieu des lacrymos et des grenades assourdissantes. Dix minutes avant ma blessure, j’ai vu tomber le manifestant très durement touché au nez par une balle de flash-ball.
La situation a dégénéré. Il y avait des activistes, disons « énervés » et aussi des gens avec des poussettes, des personnes âgées, qui se sont fait gazer.
Brutalement, les CRS nous ont chargés depuis l’intérieur l’Ile Feydeau, en tirant avec tout ce qu’ils avaient sous la main : lacrymos, Flash-Ball, grenades. Il balançaient également sur nous les cailloux qui leurs étaient jetés.
Je me suis retrouvé face à eux. Ils tiraient en l’air, puis à hauteur d’homme. J’ai été touché, soit par une grenade assourdissante, soit par une balle en caoutchouc.
Je suis tombé dans les bras d’un jeune manifestant. Deux personnes m’ont secouru et m’ont emmené en direction du quartier du Bouffay. Mon ami Alex a arrêté un véhicule de pompiers, qui a appelé une ambulance, qu’on a attendue longtemps.
Je souffrais beaucoup et je saignais. Et j’avais un énorme sifflement d’oreille.

Es-tu seul dans ton cas ?

Je peux affirmer que nous sommes au moins trois blessés à l’œil sur cette manifestation, car à l’hôpital, en plus de Quentin que j’ai croisé, j’ai vu un troisième blessé à l’œil pendant le rendez-vous avec l’anesthésiste, un jeune homme d’environ 25 ans dont je ne connais pas le nom.

As-tu prévu de porter plainte ?

Je suis allé déposer une première plainte au commissariat de Rezé. J’ai demandé à porter plainte pour « blessure aggravée avec intention de mutiler ». Mais les policiers n’ont écrit sur le papier que « Blessure aggravée avec ITT [Interruption Temporaire de Travail] de plus de huit jours ». Il faudra sans doute que je dépose une plainte plus argumentée auprès du Procureur de la République.

Quelle est ta situation maintenant, deux semaines après ?

Quand c’est arrivé, j’étais dans une période sans mission d’intérim et en fin de droits de chômage. Je ne sais comment je vais payer mon loyer. Car maintenant je ne peux plus travailler en maçonnerie. Je ne peux plus faire aucun effort car ça ferait monter la pression dans mon œil.
Et je ne peux plus conduire. J’espère d’ici six mois retrouver au moins un dixième de vue de mon œil gauche, pour être autorisé à reconduire un véhicule.
J’ai beaucoup de mal à réaliser que je ne vais peut-être jamais retrouver la vue de mon œil. Je préfère ne pas y penser.

 

Emmanuel DERRIEN

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Mise à jour du 09/04/2014

Rencontre avec Emmanuel Derrien, une troisième victime (après Quentin Torselli et Damien Tesssier) d'une blessure très grave à l'oeil causée par la police lors de la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Nantes le 22 février 2014.

Emmanuel risque une infirmité permanente de cet œil, par perte de la vision.

Qui es-tu Emmanuel ?

Je m'appelle Emmanuel Derrien. J'ai 24 ans et suis originaire de Quimper en Bretagne. Je suis cuisinier de métier. Je suis arrivé récemment à Nantes pour y chercher un emploi.

Quelle blessure t'a provoqué la police pendant la manifestation du 22 février ?

C'est comme Damien : une « contusion sévère de bloc oculaire », avec quelques points de suture à l'arcade. Je n'ai pas les mots exacts. J'ai une cataracte post-traumatique de l'oeil droit, qui m'empêche de voir. Les médecins me parlent d'un projet d'opération de la cataracte. L'exercice de la vision m'est difficile avec un seul œil.

Étais-tu manifestant contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? 

Je me déplaçais dans la ville pour rechercher un restaurant, pour trouver un emploi. Ma curiosité m'a emmené sur le lieu de la manifestation.

Que s'est-il passé exactement ?

C'était vers 17 heures, sur la pelouse entre l'Hôtel-Dieu et l'Île-Feydeau. Il y a un arbre isolé à cet endroit. Il y avait du monde, avec une rangée de manifestants en face des CRS. J'ai essayé de surplomber pour mieux voir. Je portais un keffieh. Tout à coup, j'ai ressenti quelque chose qui m'a percuté, qui m'a fait tomber au sol, net. J'ai dû faire une perte de connaissance.

J'ai entendu des voix bienveillantes qui disaient « Mais oui, il saigne ! ». Ces personnes m'ont transporté en essayant de me garder éveiller jusqu'aux urgences de l'hôpital.

Dans les couloirs, il y avait énormément de blessés issus de la manifestation, beaucoup allongés sur des brancards, beaucoup en train de vomir.

La nuit même, on m'a endormi pour faire une exploration du globe oculaire. J'ai eu l'impression d'être un cobaye. Au réveil, c'était horriblement douloureux.

Je suis resté à l'hôpital quatre jours, chambre 559.

J'ai fait la demande de mon dossier médical, mais on m'a répondu qu'il n'était pas complet. Je suis dans l'attente.

As-tu prévu de porter plainte ?

Oui bien sûr. Je ressens de l'incompréhension et de la colère face à ce geste de la police.

Propos recueillis par Luc Douillard les 8 et 9 avril 2014. Cet interview, comme celui de Damien le 8 mars, a été relu et corrigé par l'intéressé pour être rediffusé largement, avec la photo jointe

 

 

 

et les autres...

 

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JUSTICE – Depuis la manifestation contre Notre-Dame-des-Landes et les violences qui ont suivi, vidéos et témoignages des anti-aéroport sur multiplient sur internet, dénonçant les "violences policières". En tout, quatre plaintes ont été déposées.

 

 

 

 

 

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Published by collectifmoutonnoir - dans Notre Dame des Landes opposition