St Méloir des bois
extrait journal d'information communal n°48
conseil municipal du 26 août 2010
le logement de l'instituteur, l'affaire Poing, le logement de l'ancien instituteur, le logement de l'école....
Saint-Méloir-des-Bois
Logement de l'instituteur : la commune condamnée
mercredi 22 février 2012
L'affaire remonte à plusieurs mois déjà : le locataire de l'ancien logement de l'instituteur est en procédure judiciaire contre la commune. Celui-ci, acheteur du bâtiment, avait déclaré une irrégularité quant à la rédaction des textes de lois, d'où sa démarche. Le jugement a été rendu le 6 janvier dernier par le tribunal de grande instance de Saint-Malo, chargé du service du tribunal d'instance de Dinan : le congé donné aux locataires n'était pas valable. La commune est donc condamnée à verser aux bailleurs la somme de 1 700 €. Elle devra par ailleurs supporter les frais de procédure. Le jugement a été notifié par huissier le 16 février dernier. Si elle le souhaite, la commune dispose d'un mois pour faire appel.
Affaire Poing : la commune ne fera pas appel - Saint-Méloir-des-Bois
mardi 20 mars 2012
Après la mise en vente de l'ancienne maison de l'instituteur, M. et Mme Marcel Poing, locataires et acheteurs potentiels déclarés, ont porté l'affaire devant le tribunal d'instance, pour vis de forme dans le courrier de vacance des lieux.
Le 16 février dernier, le tribunal a condamné la commune à verser 1 700 € de dommages et intérêts aux époux Poing avec cependant possibilité pour elle de faire appel. La municipalité vient d'annoncer que la commune ne fera pas appel et accepte donc le verdict du tribunal, mais « considérant que le locataire étant le demandeur à l'origine de cette mise en vente, la somme allouée devrait, en bonne intelligence, être reversée au CCAS local... »
Toujours est-il que la municipalité a décidé de poursuivre son action de vente de ce bien. La mise en vente va donc être réitérée et le locataire prévenu en bonne et due forme, que les lieux devront être libres au 1 er septembre 2013.
extrait "le télégramme"
LOGEMENT DE L'ANCIEN INSTITUTEUR. Depuis quelques mois déjà, la commune est en procès avec le locataire qui habite dans l'ancien logement de l'instituteur. Ce dernier avait décidé d'acheter, lors de la mise en vente du bâtiment par la commune. Disant avoir constaté des irrégularités concernant des textes de loi mal rédigés, l'acheteur a mené la commune devant la justice. Le résultat du jugement: la commune doit verser 1.700€ au locataire. Elle a un mois pour faire appel. Michel Desbois, maire, a déclaré: «Si le couple venait à toucher cet argent, en faire don au CCAS serait une bonne action.»
Nous ne comprenons pas pourquoi dans la presse il est question de dommages et intérêts pour un montant de 1700 euros auxquels sont ajoutés les frais de procédure pour un montant inconnu et, que dans un journal d'information communal (cf à suivre) seuls les dépends (article 700 CPC) sont évoqués pour cette même somme de 1700 euros?
Le collectif constate que la municipalité accepte le verdict et donc sa condamnation par la juridicton compétente.
Le collectif constate aussi que la municipalité semble rajouter "une forme" de conclusions additives hors contexte d'une procédure d'appel qui aurait été légalement interjetée, en considérant que la victime devrait reverser au CCAS local la somme allouée pour préjudice subi.
Le collectif considère que la municipalité semble vouloir s'octroyer le pouvoir de compléter à sa guise la chose jugée en annonçant et en motivant publiquement dans la presse une forme de condamnation " de bonne intelligence" qui serait infligée à la victime par le "reconnu" coupable.
Le collectif pense qu'en dehors de toute procédure d'appel contestant un jugement rendu en première instance, il est
" très curieux " de prendre ainsi la place fictive d'un juge en s'autorisant à imaginer la forme d'une "réparation" que la victime aurait à exécuter.
La justice ne semble pas avoir rendu un quelconque jugement sur le sujet évoqué dans la presse par le coupable ?
Le collectif ne confond pas la gestion publique ( politique et décisions municipales, budget de l'action sociale..), et la liberté privée reconnue aux citoyens dans une démocratie où chacun a des droits et des devoirs.
Le collectif interroge sur le total de la somme à payer pour dommage et intérêt et celle pour dépends selon le CPC
Au delà de la réparation du préjudice (1700 euros), il est aussi question de supporter les frais de procédure de la victime et les honoraires d'avocat de la municipalité.
Quel budget sera concerné et pour quelle somme totale? Les citoyens/ contribuables/ électeurs sont concernés
budget primitif de la commune pour 2014
4.000 € pour frais d'actes (paiement d'avocate pour affaire en cours).
Titre de recette pour le logement de l'école
Saint-Méloir-des-Bois - 11 Septembre 2013
le 31 août, le bail du logement communal dit « de l'ancienne école » est arrivé à son terme. Le congé pour bail est contesté par les locataires. Saisis, les tribunaux administratif et d'instance n'ont pas encore statué. Dans cette attente, le conseil, unanime, a autorisé le maire à établir, mensuellement, un titre de recette d'un montant de 290,88 € aux locataires.
Nous constatons encore une fois des frais de justice pour la commune, donc pour les contribuables...
source La solidarité et le bénévolat font les forces vives de la commune
Michel Desbois, 49 ans, est sapeur-pompier professionnel. Il a été élu au conseil municipal en 1995, année où il est devenu maire. Encarté UMP, il a claqué la...
Saint-Méloir-des-Bois - 02/01/2014 extrait La commune est également en litige avec l'occupant de l'ancienne maison d'instituteur, qu'elle souhaite vendre. Elle a été condamnée financièrement en 2010 pour vice de forme. Une deuxième procédure est en cours, la décision sera rendue le 6 février.
octobre 2014: selon nos sources, il semble que le tribunal administratif considère (en appel) que le tribunal d'instance était compétent, et débouterait la commune de ses demandes et à payer 700e au tittre des frais de procédure à la partie adverse