18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:55

 

L'Embarcadère va bientôt appartenir totalement à Plélan -

mardi 18 décembre 2012


 

Lors de la commission des finances du 10 décembre, Pierrick Sorgniard, président de l'intercommunalité du Pays de Plélan, avait proposé que soit prise une décision de principe pour que la commune de Plélan-le-Petit accepte la cession par l'intercommunalité, de la salle socioculturelle Embarcadère. 133 000 € sont demandés à la commune.

Le bâtiment communautaire mis en service depuis 2008 aura coûté 2 373 000 € HT. La commune de Plélan avec l'acceptation de reprise jeudi soir en séance municipale, aura réglé un total de 1 128 599,14 € pour cette salle. Le conseil municipal a accepté cette proposition d'acquisition et l'adjoint aux finances, Yvon Fairier, a souhaité que soient reprises par la nouvelle communauté de communes issue de la fusion, 16 heures hebdomadaires pour la gestion des spectacles.

 

La commune recrute une personne en contrat d'avenir -

samedi 15 décembre 2012


Lors de la séance de conseil municipal jeudi soir, les élus ont décidé du recrutement en contrat d'avenir, d'un adjoint technique territorial de 2e classe (contrat aidé à durée déterminée d'un an renouvelable 2 fois, à temps complet). Il s'agit de faire suite à la fin de contrat à durée déterminée d'un agent recruté pour accroissement temporaire de travail, à temps partiel, jusqu'au 14 janvier. La personne interviendra au niveau de la salle socioculturelle Embarcadère et en renfort aux services techniques. Ce contrat s'adresse à des jeunes de - de 26 ans généralement sans diplômes. Le maire a reçu les services de la Mission locale pour la présentation de ce contrat. Pour le coût, il en reviendra à 600 € par mois pour la commune. La décision de recrutement a été votée à l'unanimité.

La commune signataire du 15 e contrat d'avenir en pays de Dinan - Plélan-le-Petit

jeudi 21 février 2013


Autour de Florian Gesret (assis au centre), Pascale Guilcher, conseillère générale ; Didier Miriel, maire ; Pascale Joly, directrice de la mission locale ; André Calistri, président de la mission locale ; Christelle Le Diguerher, tutrice et secrétaire générale de la mairie ; Laurent Bernard, sous-préfet ; Corinne Chapel, directrice départementale d'Ohé Prométhée ; Hélène Coz, conseillère régionale.

Florian Gesret, 22 ans, domicilié à Plénée-Jugon, a été recruté dans le cadre d'un contrat d'emploi d'avenir par la commune. Il a débuté le 11 février. C'est jeudi dernier qu'a eu lieu la signature officielle de son contrat en présence du sous-préfet Laurent Bernard, des instances de la mission locale, Cap emploi, Ohé Prométhée, le conseil général, le conseil régional, les élus et quelques personnels de la commune.

Ce contrat était le 15 e du pays de Dinan, territoire sur lequel 80 emplois seront signés en 2013. La prise en charge financière par l'État s'élève à 75 %. Un plan de formation a été établi sur les trois ans du contrat par Christelle Le Diguerher, tutrice et secrétaire générale de la mairie.

Au programme : habilitation électrique, CACES élévateur, formation d'intégration dans la fonction publique, formation d'employé polyvalent du bâtiment et préparation au concours d'adjoint technique de première classe.

« C'est le premier emploi qui, je l'espère, ne sera pas le dernier. Nous recevons de nombreux stagiaires. Il y en a actuellement trois depuis septembre aux services administratifs et d'autres aux services techniques et à l'école. C'est une forte volonté des élus et des agents communaux de transmettre leur savoir et une incitation par Christelle à la formation des jeunes. En 2010, nous avions déjà signé un contrat d'apprentissage aux espaces verts, c'est une nouvelle étape en 2013 et nous sommes dans les premières collectivités à répondre favorablement », indiquait le maire, Didier Miriel. « Les emplois aidés au départ n'avaient pas ou peu de formation. À terme, il faut que vous soyez dans l'équipe », indique le sous-préfet, Laurent Bernard, à Florian Gesret. « C'est le sens profond des emplois d'avenir. Un emploi structurant ayant vocation à déboucher sur le vrai emploi ».

Le conseil régional intervient dans ce dispositif pour la formation et les stages complémentaires afin que les jeunes puissent trouver leur place.

 

Selon les informations du colledtif, le jeune homme concerné a un BEP travaux paysagers, largement sans rapport avec "életctrique, élévateur, bâtiment...". Sans doute un contrat d'avenir pour réponse au risque de précarité lorsqu'on ne trouve pas d'emploi dans "son domaine"

Une aide de 75% de l'Etat facilite sans doute aussi ce genre de rerutement

La mobilisation et la présence de personalités est aussi sans doute en rapport avec cet évènement

 

  de l'information qui se répète....même photo et quasiment même article de presse du même quotidie. En bleu les "redites" entre 1er et second article.

Il semble qu'il soit surtout question de quelques précisions dont celles indiquant qui parle (il y a quelques différences entre les 2 articles)

Florian a signé le 15 e contrat d'avenir en pays de Dinan

mardi 05 mars 2013


Autour de Florian Gesret (assis au centre), Pascale Guilcher, conseillère générale, Didier Miriel, maire, Pascale Joly, directrice de la Mission locale, André Calistri, président de la Mission locale, Christelle Le Diguerher, tutrice et secrétaire générale de la mairie.

Après une évaluation en milieu de travail au sein de la commune, le jeune Florian Gesret, 22 ans, domicilié à Plénée-Jugon, a été recruté dans le cadre d'un contrat d'emploi d'avenir par la commune. Il a débuté le 11 février.

La signature officielle de son contrat, jeudi, a eu lieu en présence du sous-préfet Laurent Bernard, des instances de la Mission Locale, Cap emploi, Ohé Prométhée, le conseil général, le conseil régional, les élus et quelques personnels de la commune.

Ce contrat était le 15 e du pays de Dinan, territoire sur lequel 80 emplois de ce type seront signés en 2013 (2 600 dans le département cette année). La prise en charge financière par l'État s'élève à 75 %.

« Transmettre le savoir »

Un plan de formation a été établi sur les 3 ans du contrat par Christelle Le Diguerher, tutrice et secrétaire générale de la mairie. Au programme : habilitation électrique, CACES élévateur, formation d'intégration dans la fonction publique, formation d'employé polyvalent du bâtiment et préparation au concours d'adjoint technique de première classe

« Ce premier emploi, je l'espère, ne sera pas le dernier. La commune a toujours été à la pointe de la formation. Nous recevons de nombreux stagiaires en contrats courts, longs ou découverte des métiers. Il y en a actuellement trois depuis septembre aux services administratifs et d'autres aux services techniques et à l'école, souligne le maire Didier Miriel. C'est une forte volonté des élus et des 17 agents communaux de transmettre leur savoir, et une incitation par Christelle à la formation des jeunes. »

En 2010, la commune avait déjà signé un contrat d'apprentissage aux espaces verts. « C'est une nouvelle étape en 2013 et nous sommes dans les premières collectivités à répondre favorablement », indique le maire. « Ces contrats sont des tremplins pour les jeunes et moins jeunes. Trois ans, c'est important pour avoir ensuite des emplois pérennes, et il y a le tutorat et la formation », poursuit Corinne Chapel, directrice départementale d'Ohé Prométhée.

« À terme, il faut que vous soyez dans l'équipe, déclare le sous-préfet Laurent Bernard à Florian Gesret. C'est le sens profond des emplois d'avenir. Un emploi structurant ayant vocation à déboucher sur le vrai emploi de tout le monde, donnant-donnant, avec une prise en charge de 75 % par l'État, les efforts des collectivités, le tutorat et l'investissement personnel. » Le conseil régional intervient dans ce dispositif pour la formation et les stages complémentaires afin que les jeunes puissent trouver leur place.

 

dans ce deuxième article  le maire précise que la commune a toujours été à la pointe de la formation et différentes formes de contrats sont cités. C.Chapel est nommée dans ce second article pour indiquer l'objectif du contrat de manière plus précise. La question du "donnant, donnant" et de son partage présentée

 

 

 

pour rappel:

 

Vos droits

Le contrat d’avenir pour les jeunes sans diplômes

Elaboré afin de lutter contre les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes sans qualifications, le contrat d’avenir est entré en vigueur le 1er novembre 2012. Les employeurs bénéficient en contrepartie d’une aide de l’état.

 

C‘était une des principales promesses de campagne de François Hollande dans le domaine de la lutte contre le chômage, celui des jeunes en particulier. La loi et les décrets d’application ont donc été préparés et publiés rapidement pour que le dispositif des contrats d’avenir puisse s’appliquer dès le 1er novembre 2012. Le gouvernement espère la création d’au moins 150000 nouveaux emplois avant la fin 2014.

Le contrat d’avenir reprend le principe de base des « contrats aidés » : en versant une aide financière, l’Etat incite des employeurs à embaucher une catégorie déterminée de personnes.

POUR QUI ?
Le contrat d’avenir s’adresse aux jeunes entre 16 et 25 ans (ou 30 ans pour les travailleurs handicapés), sans emploi et peu ou pas qualifiés. Sont ainsi éligibles les personnes :
- sans aucun diplôme ;
- ou ayant un niveau Cap-Bep si elles justifient d’une période de recherche infructueuse d’emploi d’au moins 6 mois durant les 12 derniers mois ;
- ou résidant en zone dite « prioritaire » (zone urbaine sensible, zone de revitalisation rurale, département d’outre-mer, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon) et ayant atteint un niveau du premier cycle de l’enseignement supérieur si elles justifient d’une période de recherche infructueuse d’emploi d’au moins 12 mois durant les 18 derniers mois.

Outre le fait de procurer un emploi, l’avantage du contrat d’avenir est que son titulaire bénéficie d’un suivi personnalisé professionnel et/ou social, avec un bilan sur son projet. A la fin du contrat, les compétences acquises sont reconnues dans une attestation et son accès à des concours ou des formations est favorisé (ici sans doute le rôle du tuteur)

POUR QUELS EMPLOIS ?
Les fonctions proposées doivent relever d’une activité ayant un caractère d’utilité sociale, environnementale ou ayant un fort potentiel de création d’emplois (filières vertes, secteurs social et médico-social, aide à la personne, filières numériques, tourisme…). Les contrats d’avenir sont donc principalement destinés aux employeurs du secteur non marchand (organismes à but non lucratif, comme les associations, collectivités territoriales ou autres personnes morales chargées de la gestion d’un service public, structures d’insertion par l’activité économique). Mais les entreprises du secteur marchand peuvent également proposer des contrats d’avenir, à condition :
- d’assurer à l’employé une perspective de qualification et d’insertion professionnelle durable ;
- et d’appartenir à un secteur à fort potentiel de création d’emplois.

DANS QUELLES CONDITIONS ?
Le contrat d’avenir obéit au régime juridique du contrat unique d’insertion (Cui), et prend donc la forme d’un Cui-Cae (contrat d’accompagnement dans l’emploi) quand il est conclu dans le secteur non marchand et d’un Cui-Cie (contrat initiative-emploi) dans le secteur marchand. En principe, il s’agit d’un temps plein pour un Cdd de 36 mois (ou un Cdi). Mais des exceptions peuvent être accordées par l’autorité administrative, notamment dans l’intérêt de l’employé, compte tenu de son projet professionnel ou de ses besoins de formation.

Le travail est rémunéré au moins au Smic (ou à un montant supérieur si une convention collective le prévoit). L’Etat aide l’employeur à hauteur de 75% du Smic pour un Cui-Cae ou 35% pour un Cui-Cie.

 

 

des positions......

Où est la politique de l’emploi ?

Le sénateur PS Gaëtan Gorce, ancien rapporteur du projet de loi sur les « emplois-jeunes » du gouvernement Jospin – dont s’inspire celui sur les emplois d’avenir -, résume bien le sentiment général :

« Il faut éviter les mesures qui visent avant tout à sortir les gens des statistiques du chômage. Ces dispositifs sont utiles à court terme car ils permettent de mettre le pied à l’étrier à des jeunes mais ils s’arrêtent subitement quand il n’y a plus de budget pour les financer. »

La plupart des analystes voient en effet ces contrats comme des « pansements », certainement utiles mais pas à la hauteur des enjeux :

  • Dans un éditorial intitulé « Combattre le chômage, c’est maintenant », Le Monde qualifie ces emplois de « rustines » et dresse la liste des priorités : « agir sur les rigidités du marché de l’emploi, sur les pistes qu’offre le chômage partiel (à l’allemande), la « flexicurité » (à la Scandinave) ou la « sécurité sociale professionnelle » prônée par la CGT et la CFDT. »
  • Dans Libération, Vincent Giret estime que « le retour d’une version a minima des emplois-jeunes est sans doute utile, mais il manque une grande ambition à ce dispositif étriqué. A la petite politique, les temps mauvais réclament de substituer un renversement des priorités. »
  • « Petits emplois d’avenir », c’est le titre de l’éditorial de Favilla, dans Les Echos. Selon lui, cette « sorte de discrimination positive […] va offrir un petit rayon de soleil, pour une durée de trois ans maximum, à environ un jeune en difficulté sur cinq. Il faudrait être bien calé dans son fauteuil capitonné pour juger cet effort négligeable dans la conjoncture actuelle. [Mais] ce n’est pas avec une telle mesure que le gouvernement donnera à croire qu’il tient une politique de reconquête de l’emploi. »

 

 

DES EMPLOIS PORTEURS D’AVENIR?

FO a mis en garde contre les effets d’aubaine, dans ce secteur notamment, insistant sur «l’accompagnement social et professionnel du jeune, les actions de formation devant être qualifiantes ou diplômantes». La question de la pérennisation de l’emploi lorsque l’aide de l’État prend fin reste également entière. À ce titre, l’expérience des emplois jeunes en 1997 n’incite guère à l’optimisme.

Pour Génération précaire, «les emplois d’avenir sont le sparadrap d’un marché du travail où la rémunération et le CDI ne sont plus la norme». Le porte-parole de e mouvement créé en 2005 contre les stages à répétition, pas ou peu rémunérés malgré les diplômes, ajoute: «Une jeunesse autonome a besoin d’emplois viables et dûment rémunérés.»

«ces contrats aidés ne pourront être, à eux seuls, la solution au chômage des jeunes». D’autres revendications: l’allégement des conditions d’accès au RSA jeunes, l’augmentation des bourses étudiantes, l’aide financière pour accéder au premier emploi «passent inévitablement par un changement de politique macro-économique, remettant au “cœur de la machine”, la relance par la consommation et l’investissement».

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La réponse du gouvernement au chômage des jeunes s’est traduite, hier 9 octobre 2012, par le vote des députés en faveur de la création des contrats d’avenir.

La Fédération CGT des Services publics défend l’objectif des créations d’emplois de qualité pour répondre aux besoins économiques et sociaux. Si l’Etat a les moyens de financer ces emplois, il peut aussi bien augmenter la dotation des collectivités territoriales leur permettant de créer des emplois statutaires nécessaires pour assurer le Service public.

Après les emplois aidés, après les emplois jeunes, les contrats d’avenir sont une nouvelle forme d’emploi précaire dans la Fonction publique. Ce choix politique est en totale contradiction avec la loi du 12 mars 2012 pour la résorption de la précarité. Les contrats aidés ont démontré leurs limites concernant l’accès à l’emploi durable. Ce que veut la CGT, pour les jeunes dans la Fonction publique, ce sont des emplois qualifiés, statutaires et des droits salariaux.

Le statut de la Fonction publique permet déjà à ces jeunes sans diplôme l’accès à l’emploi pérenne, à la formation et à l’évolution de carrière.

La CGT exige :
- l’application de la loi du 12 mars 2012 avec des titularisations sur l’ensemble des besoins permanents, quels que soient le type de contrat et le motif de recrutement (dont les contrats aidés, horaires de vacation) et la création de postes nécessaires pour toutes les titularisations.
- l’augmentation de la cotisation employeur à 3 % pour la formation professionnelle afin d’accompagner l’évolution de carrière.

La CGT n’acceptera pas que l’aspiration des jeunes à l’emploi soit le prétexte à rajouter de la précarité à la précarité !

 

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Published by collectifmoutonnoir - dans EMPLOI et SALAIRE