1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:59
Manifestation anti-mariage gay: entre incidents et mobilisation décevante, Civitas rate le coche

Cela devait être le grand rendez-vous de l'extrême droite catholique. Annoncée il y a trois mois par l'institut Civitas, mouvement intégriste proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la "grande manifestation nationale" du dimanche 18 novembre à Paris, a réuni plusieurs milliers de personnes. Une mobilisation, certes importante, mais bien en deçà de celle des manifestation de la veille, appelées par une dizaine d'associations, moins marquées politiquement et qui bénéficiaient du soutien tacite des autorités catholiques. En effet, les manifs du samedi avaient, entre autres, pour but de ne pas laisser le champ libre à Civitas. Sur ce point, elles ont parfaitement rempli leur rôle.

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Manifestation anti mariage gay, du dimanche 18 novembre. DR.

Le défilé de Civitas "contre l'homofolie" s'est ainsi résumé à une grande réunion des familles de l'extrême droite. De l'Action Française au Mouvement national républicain (MNR, ex formation de Bruno Mégret) en passant le Parti de la France de Carl Lang, le Renouveau Français, de la Renaissance catholique, l'Alliance Royaliste ou encore de quelques militants du GUD. L'on remarquait aussi le chanteur du groupe de rock Hotel Stella, membre du Bloc identitaire. Il y avait aussi un petit cortège d'une vingtaine  de personnes des Jeunesses nationalistes qui dénotaient fortement avec leur look skinhead du reste des manifestants.

Plus surprenant, plusieurs personnalités du FN avaient fait le déplacement "à titre personnel". Comme la vice-présidente du FN Marie-Christine Arnautu, Alexandre Simonnot, Cyril Bozonnet et Jean-Marc de Lacoste-Reymondie, Gonzague Malherbe ancien candidat à la législative de la 12e circonscription de Gironde ainsi que quelques militants FNJ franciliens. Selon Mme Arnautu, Bruno Gollnisch et Gilbert Collard devaient aussi venir. Marine Le Pen n'a pas souhaité que le FN appelle en tant que tel à participer aux manifestations anti-mariage homosexuel. Elle a en revanche laissé la liberté à ses militants d'y aller ou pas.

M. Gollnisch avait déjà fait la manifestation du samedi, où s'étaient signalés plusieurs élus parisiens de l'UMP comme Bernard Debré ou Claude Goasguen. Le député du Vaucluse Jacques Bompard a lui aussi fait les deux manifestations. Il était dimanche en tête du cortège.

Incidents

Les manifestants ont défilé aux abords du ministère de la famille dans le 7e arrondissement de Paris,  scandant notamment: "Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'hétéros"; "La France veut du boulot, pas le mariage homo" et  "Hollande, entends-tu la France est dans la rue".

En marge de la manifestation de dimanche, des incidents ont eu lieu. Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains "roués de coups" lors de cette manifestation. "Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchainés", a raconté Mme Fourest. "Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées. Des photographes ont été "molestés", a également rapporté un photographe de l'AFP.

Le bilan pour Civitas dimanche soir est donc mitigé. Ses membres ont consacré beaucoup de moyens financiers (1 millions de tracts imprimés) pour organiser une démonstration de force qui n'a pas eu lieu. C'est donc une occasion ratée pour la direction remaniée du mouvement intégriste, de marquer son arrivée avec un succès.

En effet, Jean-Claude Philipot, ex commissaire général de l'armée de terre a été promu n°2. M. Philipot, il y a quelques années, était délégué général de Dies Irae, petite formation d'extrême droite catholique girondine dont les méthodes militarisantes connurent un certain succès médiatique. L'ancien officier d'Etat major, Dominique Chrissement a pris la direction de la revue de Civitas. Il était auparavant secrétaire général du mouvement.

Alain Escada, quant à lui, est devenu président de Civitas, remplaçant le très âgé amiral François de Penfentenyo. M. Escada résume son parcours ainsi: "Né à Bruxelles, c'est là que j'ai commencé à militer. J'ai eu le privilège, très jeune, d'être formé par le Lieutenant-Général Emile Janssens, dernier commandant en chef de l'armée coloniale belge puis rédacteur auprès de nombreuses publications catholiques en Europe et qui avait connu des personnalités comme Mgr Lefebvre [évêque schismatique, fondateur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. NDLR] et Salazar [ancien dictateur portugais. NDLR]."

Il faut préciser que Civitas privilégie deux canaux de recrutement : les militaires de haut rang, comme on vient de le voir, et les chefs d'entreprise.

 

Nous connaissons quelques personnes citées dans l'article...comme d'autres en lien sur  la région de Dinan/ St Malo

 

le premier...Jean-Marc de Lacoste-Reymondie: nous connaissons les liens "familiaux" entre ce représentant FN, Dominique Chrissement et le candidat FN de Mellon aux dernières législatives à Dinan

 

le second Un plan de sauvegarde pour pallier toute catastrophe - Plélan-le-Petit

vendredi 28 janvier 2011(ouest France)


Les élus et les différentes instances concernées lors de la présentation du plan communal de sauvegarde qui peut aussi bien s'étendre au-delà de la commune en cas de nécessité.

Au travers d'un document de 67 pages, le plan communal de sauvegarde (PCS) est désormais écrit et opérationnel. Il est le résultat d'un travail mené par le général Dominique Chrissement, militaire à la retraite, en collaboration avec le maire Didier Miriel et une délégation d'élus...

 

www.laportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne221.pdf
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
25 sept. 2010  ..... L'amiral François de PENFENTENYO

 

 

 

extrait "le télégramme"

www.letelegramme.com/.../mariage-gay-des-heurts-en-marge-de-la-

Mariage gay. Des heurts en marge de la manifestation Civitas

18 novembre 2012 à 17h55

Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des droits des femmes, a, pour sa part, qualifié de "dérapage" le slogan "non à l'homofolie" de l'Institut Civitas.


Tensions en marge du rassemblement
La manifestation devait débuter devant le ministère de la Famille et se dirigera vers l'Assemblée nationale. Une trentaine de cars de province grossiront les rangs du cortège, qui défilera aux cris de "oui à la famille, non à l'homofolie".

Les manifestants se sont rassemblés peu avant 14 h 30, derrière une large banderole sur laquelle était écrit "Un papa, une maman, pour tous les enfants".

En marge du défilé, la situation s'est envenimée, rapporte FTVi. Les militantes féministes Femen ont été accueillies par des coups , et la journaliste militante Caroline Fourest a également été passée à tabac. Les CRS ont dû intervenir.


La police a procédé à cinq interpellations parmi les agresseurs, a précisé la préfecture de police.

"Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchainés", a raconté la journaliste et essayiste Caroline Fourest.

"Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées, a-t-elle ajouté par téléphone depuis un fourgon de police.

Des photographes ont été "molestés", a également rapporté un photographe de l'AFP.

Les "échauffourées" ont éclaté en début de manifestation et "les forces de l'ordre sont intervenues très rapidement pour écarter et protéger les contre-manifestants", a ajouté la préfecture de police, précisant que la contre-manifestation organisée par "un petit groupe de femmes" n'avait pas été déclarée préalablement aux autorités.
"J'ai été tabassée d'abord parce que je filmais, ils m'ont mise à terre, mon bonnet est tombé, là ils m'ont reconnue et ils m'ont poursuivie, insultée et retabassée", a relaté Mme Fourest, disant avoir "pris des coups dans les côtes, dans le genou et dans le poignet".


"Des dérives comme l'inceste"
Parmi les manifestants figuraient de nombreux jeunes gens, certains en soutane, mais aussi des retraités et des familles, brandissant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, des croix chrétiennes ou des banderoles siglées
de fleurs de lys.

Bertrand de la Buharaye, un retraité venu de Dinan (Côtes d'Armor) à bord d'un bus affrété par Civitas, s'inquiète: "Un enfant ne peut pas s'épanouir normalement s'il n'a pas un père et une mère, c'est contre-nature". Il dit redouter des "dérives comme l'inceste".

Un Parisien quadragénaire, Patrice Garande, s'est rendu à la manifestation "parce que nous croyons en Dieu et que Dieu nous a demandé de ne pas s'adonner à ce genre de pratiques (l'homosexualité)". "Le monde entier est malade, il a besoin de l'Esprit sain", selon lui.

Une dame d'origine polonaise, 60 ans, se présentant comme docteur en sciences, tient à la main une statuette de la vierge Marie: "La femme a été créée pour mettre les enfants au monde, ça ne peut pas être autrement".


Un "mauvais penchant qui nécessite d'être corrigé"
Pour le chef de Civitas, Alain Escada, l'homosexualité est un "mauvais penchant qui nécessite d'être corrigé et une personne qui a de tels penchants devrait être abstinente".

 

source internet: nous savons que....

souvenirchouandebretagne.over-blog.com/article-pour-jeudi-dans-le-...

7 juil. 2012 – Jeudi 5 juillet, Bertrand de La Buharaye, Président du Cercle Légitimiste Chateaubriand, avait donné rendez-vous pour la réunion de la....

 

 

Des journalistes et des contre-manifestants violentés à Paris le 18/11/2012

Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, journaliste et blogueuse pour Le HuffPost, ont été pris à partie et certains "roués de coups" à la manifestation organisée dimanche par l'institut Civitas contre le mariage gay



Des militants de l'institut Civitas, lors de la manifestation contre le mariage pour tous le 18 novembre 2012.

REACTIONS? Source afp

Le gouvernement n'aura "aucune tolérance" à l'égard des violences de l'extrême droite, a prévenu dimanche sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem, après l'agression de journalistes et de militantes féministes à la manifestation organisée par Civitas contre le mariage d'homosexuels. Plusieurs personnalités ont réclamé l'interdiction de l'Institut Civitas, d'autres celle du GUD, groupuscule d'extrême droite. "Il n'y a aucune place pour les agressions d'extrême droite dans notre pays", a réagi la porte-parole. "Le gouvernement n'aura aucune tolérance à l'égard de ces violences et de tous les dérapages qui y sont associés. La liberté d'informer n'est pas un principe avec lequel on peut transiger", a-t-elle ajouté en se déclarant "profondément choquée" par cette agression.

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"Dès demain, je demande au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la dissolution de l'Institut Civitas", a annoncé la députée PS de l'Hérault Anne-Yvonne Le Dain. "Avec les excès pathétiques de cette manifestation, avec violences et coups, je souligne que ces gens qui prétendent défendre les valeurs du christianisme ont fait sauter sans honte ni vergogne un principe de base des sociétés humaines, qui est qu'un homme ne frappe pas une femme", a-t-elle poursuivi.

"Le vrai visage de l'extrême droite" (Jeunes Socialistes)

Eddie Aït, secrétaire national du PRG, a également réclamé la dissolution de Civitas, affirmant que cette agression "l'inquiét[ait] au plus haut point". "Le mouvement Civitas doit être dissous comme la loi l'autorise", a-t-il souligné.

Pour sa part, "horrifié" par l'agression, le Mouvement des jeunes socialistes a appelé "à la dissolution" du GUD à qui il attribue l'agression. "Ceux qui ne connaissaient pas le vrai visage de l'extrême droite française l'ont découvert aujourd'hui avec la honteuse agression dont ont été victimes des militantes féministes du mouvement Femen ainsi que des journalistes, notamment Caroline Fourest", a-t-il poursuivi, dans un communiqué. "Le GUD, groupe union défense, proche du Front national et connu pour ses actions ultra-violentes, n'hésite pas à ajouter la brutalité physique à l'homophobie, l'intolérance et la haine des intégristes de Civitas", a-t-il ajouté. "De tels agissements ne sauraient être tolérés. [...] En conséquence, les Jeunes Socialistes appellent à la dissolution du GUD et à la condamnation des personnes impliquées dans ces violences", selon le MJS. "Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestation Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile", avait réagi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir.

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux a dit avoir vu dans les manifestations de dimanche "des débordements inadmissibles".

 

19/11/2012 20:03

Article sur Tetu.com :

http://www.tetu.com/actualites/france/t … inte-22546

Suite au passage a tabac du Groupe Féministe des ''Femen''
et de la Journaliste Caroline FOUREST,
Lors de la manifestation anti mariage et adoption homos
Du Dimanche 18 Novembre à Paris, organisé par le Groupe Catholique CIVITAS,

Une Pétition circule pour demander au Ministre Manuel VALLS
La Dissolution de CIVITAS...

 

La journaliste et essayiste Caroline Fourest a annoncé lundi qu'elle avait porté plainte après avoir été agressée dimanche lors de la manifestation à Paris contre le mariage gay.  Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen ont fait de même. ( source TF1)

 

Six députés PS demandent la dissolution de Civitas

Des personnalités politiques veulent elles aller encore plus loin, en demandant la dissolution pure et simple de l'organisation. Six députés PS réclament dans un courrier adressé à Manuel Valls la "dissolution immédiate" de l'Institut Civitas : Patrick Mennucci, Yann Galut, Jérôme Guedj, Sébastien Denaja, Nicolas Bays et Anne-Yvonne Le Dain.

Ils ont écrit à Manuel Valls. Après les débordements de la manifestation organisée dimanche par l’Institut Civitas contre le mariage homosexuel, six parlementaires PS dont Patrick Mennucci ont réclamé hier auprès du ministre de l’Intérieur la dissolution de ce mouvement. Pour le député des Bouches-du-Rhône, cet épisode est «révoltant».

 

Pourquoi voulez-vous la dissolution de l’Institut Civitas ?

La manifestation de dimanche était une provocation absolue. Ce qui s’est passé, cette violence avec les femmes de Femen est invraisemblable. On voit des types leur mettre des coups de pied, des coups de poing. C’est révoltant d’autant qu’on voit un abbé regarder ça sans aucune espèce de charité chrétienne. On a affaire à un groupuscule d’extrême-droite dont il faut se débarrasser.

 

Selon vous, Civitas est responsable des débordements ?

Je ne sais pas si l’organisation est à l’origine de ce qui est arrivé mais j’accuse Civitas d’utiliser des services d’ordre qui eux, sont responsables. Je connais assez les organisations de manifestation pour savoir que celui qui organise la manifestation choisit son service d’ordre. Nous avons pris une position, maintenant, c’est au ministre de l’Intérieur d’instruire.

 

Etes-vous également choqué par les slogans de la manifestation ?

Les mots d’ordre sont excessifs. Je comprends parfaitement qu’on puisse être opposé au mariage entre personnes du même sexe, je reconnais qu’il peut y avoir des questions mais en aucun cas on peut le faire de cette façon. J’ai vu des slogans extrêmement agressifs à l’égard des homosexuels ; ils sont très violents. Mais dans notre pays, c’est d’abord la violence physique qui est sanctionnée.

 

Est-ce une initiative réfléchie de longue date ?

Pas du tout. Nous connaissons Civitas et ses positions mais on n’était pas sur une telle idée. Aujourd’hui, on voit qu’à l’agression verbale et intellectuelle s’ajoute une violence physique qui peut être un délit. Pour dissoudre un mouvement, ce qui compte, c’est sa dangerosité. Je pense que dimanche, Civitas a montré la sienne.

 

Comment vous êtes-vous associé avec d’autres parlementaires ?

Par tweet ! C’est moi qui le premier, dimanche, a proposé la dissolution. Aussitôt, plusieurs parlementaires ont approuvé cette proposition et c’est Yann Galut (député du Cher, ndlr) qui a rédigé la lettre. Elle est partie hier matin je crois au ministère de l’Intérieur. Nous verrons demain (aujourd’hui) si Manuel Valls l’a reçue.

Auteur Direct Matin

Le groupe catholique accuse les militantes féministes de violences et voies de fait (source le parisien)

L’Institut Civitas, organisateur d’une manifestation dimanche à Paris contre le mariage homosexuel, a annoncé mardi son intention de porter plainte contre les militantes du mouvement féministe Femen, notamment pour «violences en réunion et avec armes» et «violences et voies de fait».

Alain Escada, président de Civitas, proche des catholiques intégristes, s’insurge dans un communiqué de presse contre la «désinformation institutionnelle sur les dérapages en marge de la manifestation de Civitas, alors que près de 20 000 personnes de tous horizons ont manifesté dans le calme, la sérénité et la bonne humeur».

 

  Nous savons que le président de Civitas est déjà intervenu dans la région


A l’initiative du Prieuré de Lanvallay et de l’institut Civitas une réunion se tiendra le lundi 19 octobre à 20 heures à la salle des fêtes de Lanvallay
pour lancer officiellement cette mobilisation et préciser les étapes de
cette démarche. Cette action doit aboutir à dissuader les maires de
lancer la procédure qui autoriserait les commerces de leur commune à
ouvrir le dimanche.

Interviendront à cette réunion :

 - Alain Escada, secrétaire général de l’Institut Civitas ....
 

Enquête Lefebvristes, membres de Civitas ou de la Fraternité Saint-Pie X… Les nouveaux croisés ultracatholiques battent le pavé dans la France entière. Rencontre avec un de leurs chefs spirituels, Alain Escada.

Par BERNADETTE SAUVAGET (libération)

Pour lui, c’est la «reconquista» qui commence. Flanqué de ses deux abbés en soutane, Alain Escada est en croisade. Devant les théâtres à la tête de ses troupes, sur les plateaux télé, dans les studios de radio, il pourfend depuis deux mois, la christianophobie des pièces de Roberto Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic. En avril, à Avignon, il avait déjà rôdé l’affaire en organisant la manifestation contre l’exposition d’une photographie d’Andres Serrano, Piss Christ. Avec l’abbé Régis de Cacqueray, le chef en France de la Fraternité Saint-Pie X, qui regroupe les catholiques «lefebvristes» (1) et de l’abbé Xavier Beauvais, curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, fief lefebvriste dans le Varrondissement de Paris, il forme un triumvirat de choc. Alain Escada orchestre les prières de rue devant les théâtres et les manifestations nationales à Paris. Après celle du 29 octobre, la deuxième a lieu ce dimanche après-midi pour défendre une «France chrétienne et qui doit le rester».

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«Mère 100 % belge»

Visage poupin, Alain Escada présente bien. Le ton est courtois, l’allure policée, le phrasé un peu traînant. A la tête de l’institut Civitas, le bras armé politique de la Fraternité Saint-Pie X, le nouveau chantre de la France catholique est… belge. Enfin, presque. Alain Escada, jeune quadragénaire à la calvitie naissante, est le fils d’un immigré portugais et d’une mère «100% belge». A Bruxelles, il tient une petite bouquinerie de livres d’occasion, dans un quartier où il y a une forte présence turque. En vitrine, beaucoup de bandes dessinées. Ce vendredi, les clients ne s’y bousculent pas. Par correspondance, il propose aussi des ouvrages pieux.

Rodé, Alain Escada a l’art de l’esquive. «Rappelle-t-on toujours à Alain Madelin ou à Gérard Longuet leur passé politique ?» s’insurge-t-il lorsqu’on l’interroge sur ses liens avec l’extrême droite. Il avoue volontiers avoir été, «pendant quelques mois» en 1996, le porte-parole de Marguerite Bastien, députée d’extrême droite belge. Très jeune, il a milité dans les milieux nationalistes du royaume et a adhéré en 1997 au Front national (belge). En 1995, Alain Escada a créé un journal, Polémique, disparu en 2002. En 1997, il publiait un article au ton amical sur un ancien membre de la division SS Wallonie à l’occasion de sa mort. Deux ans plus tard, il présentait aussi en une Jean-Marie Le Pen.

Pour Manuel Abramowicz, rédacteur en chef du site Resistances.be qui milite contre l’extrême droite en Belgique, Alain Escada est une vieille connaissance. Ce dernier avait intenté, en 2005, un procès en diffamation contre Résistances, perdu en 2007. Le site avait publié un article qui qualifiait de «nid de fascistes», Belgique et Chrétienté, une autre association que préside Alain Escada. «Il n’a pas réellement trouvé sa place dans les milieux d’extrême droite en Belgique», estime Manuel Abramowicz à propos de l’agitateur catholique intégriste.

En 2009, Alain Escada a pris, en France, la tête de Civitas. Selon ses dires, il partage désormais son temps entre les deux pays et récuse tout lien politique depuis une dizaine d’années. Mais ses relations avec l’extrême droite perdurent. En 2007, il assistait à un meeting de Jean-Marie Le Pen. Conseiller régional du Front national en Rhône-Alpes, Charles Perrot participait, en octobre dernier, à une rencontre de Civitas. Alain Escada reconnaît volontiers qu’à la tête de ce mouvement, il fait du «lobbying politique». Les liens avec la Fraternité Saint-Pie X ? Il les minimise, parle «d’aumônerie spirituelle», répétant à l’envi que les manifestations de cet automne rassemblent plus largement que les troupes de catholiques intégristes.

Alain Escada est, lui, un fidèle assidu des messes lefebvristes, participe aux universités d’été de la Fraternité. A l’inverse, les abbés Cacqueray et Beauvais tiennent, eux, des conférences aux rencontres de Civitas. Au mégaphone, l’abbé Beauvais donnait le la des slogans lors du défilé du 29 octobre, clos par un discours et une prière (un Salve Regina chanté en latin) de l’abbé de Cacqueray. Curé de choc qui a fait son service militaire chez les paras, Beauvais est abrupt. «Quand les journalistes de Libération feront leur travail, je parlerai aux journalistes de Libération», lâche, rogue, le curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. La conversation s’est arrêtée là.

Simone Veil, l’ennemie de toujours

L’abbé n’oublie rien. Surtout pas ses ennemis. En l’occurrence, son ennemie, Simone Veil. Toujours armé de son mégaphone, Xavier Beauvais était à pied d’œuvre, en mars 2010, pour la réception de l’ancienne ministre à l’Académie française qu’il maudissait et invectivait à cause de la loi sur l’IVG. A Saint-Nicolas-du-Chardonnet, il célèbre des messes à la mémoire du général Franco et du fondateur de la Phalange, Primo de Rivera. Avec l’abbé de Cacqueray et des fidèles, il était en pèlerinage, en septembre 2007, sur la tombe du maréchal Pétain à l’île d’Yeu.

Cet automne, la bataille contre les pièces de Roberto Castellucci et Rodrigo Garcia signe la sortie du bois politico-religieuse des lefebvristes, la résurgence publique de la vieille mouvance «nationale-catholique», singularité française née au XIXe siècle, alimentée par la haine de la Révolution et le maurrassisme, active pendant la guerre auprès de Pétain. «L’histoire aurait pu s’arrêter là, souligne le politologue et historien, Philippe Portier, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études. Cette mouvance ressurgit lors de la décolonisation, pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie». Plus tard, les lefebvristes ont repris le flambeau. La stratégie actuelle de Civitas apparaît payante. En s’en prenant à des œuvres culturelles, les lefebvristes ont créé le buzz, gagné en visibilité et pris leur autonomie au sein de l’extrême droite. Depuis deux ans déjà, Civitas organisait son propre défilé en hommage à Jeanne d’Arc, une semaine après celui du Front national. Succédant à son père, Marine Le Pen (les lefebvristes se rangeaient plutôt derrière Bruno Gollnisch) brandit désormais l’étendard de la laïcité pour dénoncer l’islamisation de la France. Une France laïque ? Une abomination pour ceux qui rêvent au retour d’une sorte de chrétienté théocratique. «Ni laïque ni islamiste, une France catholique», revendique, tel un programme, Civitas.

Combattre la présence musulmane est aussi l’un de ses objectifs. Dans une conférence donnée en novembre 2009, Alain Escada agitait les peurs et prédisait qu’à l’horizon d’une quinzaine d’années, Bruxelles et Paris seraient à majorité musulmane avec, dans la foulée, l’instauration de la charia. Le patron de Civitas et les deux abbés ne cachent plus leurs intentions politiques. Dans leur ligne de mire : les élections municipales de 2014. «Nous ne présenterons pas de listes sous l’étiquette Civitas, précise Alain Escada. Mais nous encourageons les catholiques à être candidats.» Plutôt dans les petites communes, là où les étiquettes politiques importent peu. La stratégie d’entrisme est clairement revendiquée. Pour mobiliser, Civitas a créé le «réseau Saint-Martin» et déjà organisé une réunion à Lambersart, près de Lille.

En 2012 ? «Nous n’appellerons pas à voter pour un quelconque candidat», poursuit le patron de Civitas. Pas plus à la présidentielle qu’aux législatives. «Nous sommes malheureusement des orphelins politiques», lâche Alain Escada. Embarrassé, il reste silencieux lorsqu’on lui demande s’il est républicain. Mais cette affaire-là est aussi une très grosse écharde dans le pied du catholicisme français. C’est dans l’Hexagone que les troupes lefebvristes sont les plus fournies (environ 100 000 fidèles). Elles peuvent aussi s’appuyer sur un réseau d’une vingtaine d’écoles. Active et bruyante, cette minorité pèse et veut peser.

Tous les chemins ne mènent pas à Rome

Généralement discrets sur leurs divergences internes, les évêques n’ont pas pu masquer leur désaccord à l’occasion des manifestations de Civitas. Parmi ceux qui les ont condamnées : le cardinal-archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, André Vingt-Trois, ou encore l’archevêque de Rennes, Pierre d’Ornellas. En revanche, Civitas a reçu le soutien de l’évêque de Vannes, Raymond Centène. Dans l’épiscopat français, une dizaine de prélats ont des sympathies pour les catholiques lefebvristes, encore en marge mais peut-être plus pour longtemps. A Rome, Benoît XVI a entamé, il y a deux ans, les négociations pour que la Fraternité Saint-Pie X réintègre le giron de l’Eglise. En septembre, une feuille de route lui a été proposée en vue d’un accord officiel. Pour le moment, les débats sont vifs chez les lefebvristes pour savoir s’il faut accepter ou non.

En France, les deux abbés Régis de Cacqueray et Xavier Beauvais incarnent une aile radicale, intransigeante. Prudent, Alain Escada, lui, ne veut pas prendre position au sujet de ces négociations avec Rome, se retranchant derrière la distinction qu’il martèle entre Civitas et la Fraternité Saint-Pie X. «Le moment est favorable pour que les lefebvristes se fassent entendre, appuie le politologue Philippe Portier. Ils ont la volonté de montrer qu’ils sont le fer de lance de la défense de la chrétienté. Rome est obsédée par les mêmes chantiers.»

Les milieux ecclésiastiques français font preuve d’un certain agacement devant l’obstination de Benoît XVI à vouloir réintégrer les lefebvristes, minoritaires au milieu du milliard de catholiques sur la planète. Depuis toujours, la Fraternité Saint-Pie X critique violemment les évêques français qui ne partagent pas ses options. De leur côté, ces derniers ont toujours peiné à faire comprendre au Vatican les vieilles accointances des milieux lefebvristes français avec l’extrême droite.

A Civitas, Alain Escada fait le pari d’élargir sa base. «Les journalistes passent à côté de la réalité des manifestations s’ils ne voient pas la grande mobilisation des jeunes», martèle-t-il. Pour éviter que les jeunes catholiques n’aillent rejoindre justement les troupes de Civitas devant le théâtre du Rond-Point où se joue Golgota Picnic, l’archevêque de Paris a organisé, jeudi soir, une veillée de prières à Notre-Dame. Goguenard, Alain Escada souriait déjà de cette contre-attaque.

 

 

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Published by collectifmoutonnoir - dans RELIGION
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:58

nous découvrons encore.... 

Source

IpEH antifaxista: novembre 2012

ipehantifaxista.blogspot.com/2012_11_01_archive.html

30 nov. 2012 – ...CHRISSEMENTDominique <dominiquechrissement@yahoo.fr> ....Nous avons rencontré deux membres du Comité antifascisted'Iparralde* ...

 

CIVITAS c'est quoi?

SOURCE : FAFWATCH
mardi 27 novembre 2012

Voici quelques photos de CIVITAS lors de leur manifestation de Paris

 


Un slogan :NON AUX pédés,la famille c'est sacrée !!!!

on retrouve la personne de la 2ieme photo sur celle la:

 

MAIS NON ,MAIS NON on est pas d'extreme droite!!!!

 

ET APRES ILS VONT NOUS DONNER DES LEçons de respect !!!




Civitas c’est quoi ?
Parcourir ces documents nous permettra de nous faire une idée des névroses qui animent les membres de cette association d’extrême-droite.
Un mail de consigne d’escada concernant cette campagne a déjà fuité : lien.
Du 9 octobre : Lettre aux animateurs_V2
Un autre plus récent de civitas Paris : lien.
Les trois documents suivants relatifs à des CA offrent des éléments très instructifs sur le fonctionnement interne de l’association.
2012
Civitas convocation Conseil d’administration
Compte-rendu CA Civitas 2 juin 2012

2011
2011_05_30 ordre du jour
La série de bulletins internes suivante, en vrac, est également pleine de pépites :
bulletin de veille n°17
bulletin de veille n°19
bulletin de veille n°20
bulletin de veille n°21
bulletin de veille n°22
bulletin de veille n°23
bulletin de veille n°24
CIVITAS, bulletin de liaison 15,02,2010e
CIVITAS, bulletin de liaison avec les cercles
CIVITAS, bulletin de liaison 07,03,2010
CIVITAS, bulletin de liaison 05,04,2010
CIVITAS, bulletin de liaison ,19 ,09 2010
CIVITAS, bulletin de liaison ,27,11,2010
CIVITAS ,session août 2010, CR
civitas exposé sur l’armée,mars 2010
affiche Civitas
CR week end civitas – thème prudence et action


Une liste des responsables :

  • Denis Dragon denis.dragon59@gmail.com

  • BURGUBURU Joseph <jo.burguburu@free.fr>,

  • CROCHE Richard <crrichar@numericable.fr>,

  • DAVION Robert <robert.davion@wanadoo.fr>,

  • De PENFENTENYO François <francois.penfen@wanadoo.fr>,

  • DU_CRAY_Jacques_Régis <jrducray@yahoo.fr>,

  • DUCHATEAU Cyril <duchateau.cyril@wanadoo.fr>,

  •  GERARD Marie Pierre <marie-pierre.gerard@wanadoo.fr>,

  •  HAAGEN Anne Laure <annelaure.haagen@yahoo.fr>,

  •  LAURENCON isabelle <isa_496@yahoo.fr>,

  •  LYOEN Pierre <pierre.lyoen@wanadoo.fr>,

  •  MALHERBE Gonzague <gonzy_malherb@yahoo.fr>,

  •  MENAGER Thierry <tbmenager@orange.fr>,

  •  PHILIPOT Jean Claude <jean.claude.philipot@gmail.com>,

  •  PHILIPOT Jean Raymond <jeanraymond.philipot@gmail.com>,

  •  PILLET Henry <henry.pillet@free.fr>,

  •  PROUST Olivier <civitasmarseille@gmail.com>,

  •  TRANCHET_Abbée <jeanyves.tranchet@free.fr>,

  •  VALADIER Pierre Etienne <pierre-etienne.valadier@areva.com>,

  •  VAN DEN BAVIERE Eric <ericvdbaviere@yahoo.fr>

  •  CHRISSEMENT Dominique <dominiquechrissement@yahoo.fr> 



15 octobre - réunion publique à Bergerac (campagne NON au "mariage" homosexuel)

affichecivitasouifamillenonhomofolie.jpgDans le cadre des réunions publiques organisées à travers toute la France pour permettre aux Français d'accéder à un débat jusqu'à présent confisqué, CIVITAS présentera les véritables enjeux et conséquences du projet de loi visant à légaliser le "mariage" homosexuel et l'adoption d'enfants par les duos homosexuels.

Jusqu'à présent, seuls les partisans de ce projet de loi ont le droit de s'exprimer dans les médias. Il est temps de libérer les Français de cette pensée unique et de les autoriser à entendre les arguments de ceux qui refusent que l'Etat dénature la Famille, le mariage et la parenté.

RDV ce 15 octobre à 20h30

Salle Jean Barthe

Rue Jean Barthe (Bergerac)

Conférence - débat avec Dominique Chrissement

16 octobre - réunion publique à Périgueux (campagne NON au "mariage" homosexuel)

civitasrevue-nonaumariagehomo.jpgDans le cadre des réunions publiques organisées à travers toute la France pour permettre aux Français d'accéder à un débat jusqu'à présent confisqué, CIVITAS présentera les véritables enjeux et conséquences du projet de loi visant à légaliser le "mariage" homosexuel et l'adoption d'enfants par les duos homosexuels.

Jusqu'à présent, seuls les partisans de ce projet de loi ont le droit de s'exprimer dans les médias. Il est temps de libérer les Français de cette pensée unique et de les autoriser à entendre les arguments de ceux qui refusent que l'Etat dénature la Famille, le mariage et la parenté.

RDV ce 16 octobre à 20h30

Salle 2 du Lux

81 rue Talleyrand-Périgord (Périgueux)

Conférence - débat avec Dominique Chrissement

 

nous persistons dans nos recheches, et sous le thème "religion", nous découvrons l'activité d'un institut et des personnes "composantes" de ce mouvement, y compris près de chez nous

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:57

Des intégristes sur le pays de Plélan le petit...

voir l'ensemble des articles du thème "religion"

 

On ne savait pas! le même discours un peu partout...

 

 

extrait: nouvelle république 9 février 2012

Jean-François Mayet, sénateur, maire UMP de Châteauroux et président de la Cac, assume la décision de vendre ces 26 hectares à l'école Saint-Michel de Niherne . Pour lui, c'est une école comme les autres. Les liens étroits avec l'Institut Civitas  le bras politique des lefebvristes ? Le président de la Cac s'en moque. Chaque été, depuis trois ans, les sessions d'été organisées « contre la christianophobie » prennent pourtant, de plus en plus, des allures de tribune pour l'extrême-droite.

Enquête : Xavier Benoit

 


Drôles de citoyens

Leurs ancêtres idéologiques furent anti-dreyfusard, cagoulards, puis pétainistes… Leurs points communs ? Une haine farouche du « complot judéo-socialo-maçonnique », le rêve de voir renaître une Europe catholique, pure, reconnaissant comme seule mère une Église d'un autre siècle, loin, bien loin de Vatican II. Ce sont les croisés des temps modernes. Aujourd'hui, ils prêchent l'abolition de l'avortement, conspuent les œuvres artistiques « décadentes », parlent de l'homosexualité comme d'une maladie. Eux, ce sont les petits soldats de Civitas, cette association qui a table ouverte, l'été, dans les locaux de l'école de Niherne, pour y préparer des actions dans le but de « rechristianiser » notre vieux continent. La Cac s'apprête donc, aujourd'hui, à céder, contre 450.000 €, 26 ha de La Martinerie à l'école de Niherne. « C'est un beau projet et cet établissement affiche 100 % de résultats au Bac » disait, en janvier, lors de ses vœux à la presse, Jean-François Mayet. Certes. Et les projets et les idées de Civitas, grand pourfendeur des principes de la République ? Nos élus y sont, semblerait-il, totalement indifférents. Ce qui n'est pas notre cas, à La Nouvelle République. D'où ces deux pages. Pour se faire une idée. Et pour ne pas avoir un jour à dire : « On ne savait pas ».

 

 

 

Dans le cadre de la démocratie chacun fait bien ce qu'il veut: nous ne jugeons pas, nous  informons et nous constatons

à suivre: informations sur Civitas, son action dans la région

et sur le pays de Plélan le petit (au thème: "religion")

chacun à sa place et les moutons seront bien gardés!

 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:56
MUNICIPALES 2014 "région" de Dinan
Dans le cadre de la démocratie, depuis bientôt une année, le collectif informe sur l'activité de l'institut civitas et de ses réseaux en Bretagne, dans la région de St Malo, à Dinan, à Lanvallay et sur le pays de Plélan le Petit

Le blog fait état, au travers de différents sujets, du contenu de l'activité politique de l'institut, celle de ses militants et de ses réseaux  Les "doutes" du collectif sont exprimés aux travers de différents articles et nous restons persuadés d'une implantaion progressive dans le tissus social local.

Par lettre ouverte aux élus et aux candidats au moment des dernières élections cantonales des interrogations étaient posées par le collectif

Avant la tenue d'une réunion publique, un tract a été distribué sur Dinan par un parti politique qui évoquait  l'activisme discret de l'intégrisme religieux et de la droite radicale sur le canton de Plélan le Petit.

Des membres du collectif  ont informés directement certains candidats aux élections ou les miltants pendant la période électorale. sur le pays de Plélan. Une rencontre s'est aussi tenue avec le maire de Plélan le Petit.

Quelques instances politiques ont été alertées.

Le blog évoque la confrontation directe avec des militants à Dinan, et la nécessité d'informer début janvier 2012 la gendarmerie de Plélan le petit concernant une présence/ pression exercée de manière répétitive à proximité du domicile d'un membre du collectif.

Nous connaissons l'activité locale de l'institut et nous nous sommes manifestés à Rennes en opposition aux actions organisées par Civitas  lors de représentations théatrales au TNB

Nous informons régulièrement sur les objectifs politiques visés par l'institut .

Aujourd'hui nous savons que la campagne pour les élections municipales est lancée un peu partout en France et que les petites communes sont la cible privilégiée

Depuis octobre 2010 la "région" de Dinan est maintenant concernée. L'institut vient de tenir début février 2012  à Paris, son  "grenelle 1" sur les municipales 2014.

 

 

Nous savons que lorsque le réseau local est en place et ancré dans le tissus social , il agit "sans étiquette" politique visible. Nous savons que le réseau prend de l'importance en se faisant admettre et considéré comme acteur de terrain. Nous savons que le réseau renforce son implantation locale "au fil du temps" par son intégration dans les associations, ses actions auprès de la jeunesse, ses interventions auprès des élus etc..

Nous savons que méthodiquement le réseau sait faire intégrer de nouveaux acteurs dans les territoires

Nous pensons sérieusement que de nouveaux  élus "sans étiquette" intégreront sans grande difficulté les conseils municipaux en 2014..certains d'entre nous se disent déjà être en mesure de pouvoir citer de probables candidats et les communes qui seront concernées.

Reste à savoir quelle sera notre action et celle des groupes "amis" ..mais cela est une autre histoire..d'éventuelles candidatures émanant de "notre mouvance citoyenne" sont elles à envisageables en "guise" de réponse aux "avances" masquées et à celles autant "confuses" de la "collaboration" ?

 

 

"Ils s’enracinent dans un terroir, se font apprécier des habitants par une administration locale qui suscite la satisfaction des habitants. Ils sont sages, ils demeurent assez éloignés des grandes querelles partisanes...

Nous souhaitons qu’il puisse résulter des élections de 2014 la conquête de quelques dizaines de  petites mairies par des maires et des élus vraiment catholiques et soucieux de l’extension du règne de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce résultat peut sembler bien modeste  mais je pense qu’il serait au contraire un signe important de ce réalisme politique qui fait travailler les catholiques au niveau du possible, loin des chimères. Une implantation nouvelle, puis un enracinement catholique dans nos villages"

"Entrer dans les conseils municipaux, c'est aussi, à travers les activités culturelles, l'occasion de favoriser le beau et le bien et de dire non à la laideur et au mal. C'est le moyen, via la répartition des subsides communaux, de cesser de financer par l'argent du contribuable toutes sortes d'associations parasites et d'encourager au contraire des organisations travaillant véritablement au service du bien commun."
  "prendre pied au conseil municipal, c'est l'opportunité de veiller au contenu de la bibliothèque municipale, d'en extraire les ouvrages pervers et néfastes  et d'y mettre par contre en évidence des lectures édifiantes."

 

abbé de Cacqueray (institut Civitas )

 

 

 


 

 

francejeunessecivitas.hautetfort.com/tag/civitas%20dinanEn cache 
 Une réunion s'est tenue dans la région de Dinan  pour réfléchir à la façon dont Civitas devait mobiliser

 

 
 Municipales de 2014: les Dinannais s'y préparent déjà

 

14:52 Publié dans Action municipales 2014, , action localecivitas dinan

ville-dinan2.jpg

Une réunion s’est tenue dans la région de Dinan  pour réfléchir à la façon dont Civitas devait mobiliser les fidèles de la Tradition aux municipales de 2014.

De ce week-end de réflexion, de travail, auquel plus d’une douzaine de personnes ont participé, quelques points clés sont apparus :

  1. Devenir conseiller municipal est une façon efficace d’exercer la charité au regard du plus grand nombre,
  2. Si tout le monde n’est pas apte à devenir conseiller municipal, tout le monde peut soutenir la campagne d’un bon candidat,
  3. L’engagement dans les conseils municipaux est une démarche permettant d’exercer une saine influence, mais elle ne prétend pas être suffisante pour refaire petit à petit une France chrétienne,
  4. La mobilisation des catholiques doit se faire en priorité dans les petites communes (jusqu’à 3 000 habitants) car il n’y a pas en général de listes bâties autour des partis politique
  5. Les catholiques de Tradition doivent être le levain de la pâte, mais notre démarche peut intéresser et motiver tous les catholiques dignes de ce nom
  6. La phase active de la campagne doit être précédée d’un travail visant à se faire connaître des habitants de sa commune, c’est une action qui doit démarrer dès à présent.

Beaucoup d’autres idées ont été brassées et nécessiteront réunions ou travaux par commissions, un argumentaire sortira sous peu qui explicitera les différentes facettes de cet engagement que Civitas veut susciter en 2014 parmi les catholiques.

 

 

 

au dessus des partis?

 

 
Grenelle I: Premier colloque pour la préparation des élections municipales de 2014

civitas-5fv-banderole.jpg

Une centaine de personnes venues de toute la France, dont un grand nombre d'élus locaux, ont travaillé toute la journée pour évaluer les possibilités offertes aux catholiques de faire entendre leur voix aux municipales de 2014 et entrer dans les conseils municipaux. Le Congrès  s'est achevé par la décision de mettre en place un réseau des élus locaux catholiques et de soutenir les candidats catholiques aux municipales en leur fournissant aide de proximité

La présence dans l'assistance de dirigeants de différents mouvements nationaux a conforté le positionnement de l'institut civitas au-dessus des partis : la démarche de l'institut s'adresse à tous les catholiques et à tous les personnes de bonne volonté soucieuses de s'impliquer au niveau local et de restaurer une France chrétienne en se référant à une politique conforme à la doctrine sociale de l'Eglise et à l'ordre naturel.

 

 

extrait libération 11 12 2011: les élections municipales de 2014. «Nous ne présenterons pas de listes sous l’étiquette Civitas, précise Alain Escada. Mais nous encourageons les catholiques à être candidats.» Plutôt dans les petites communes, là où les étiquettes politiques importent peu. La stratégie d’entrisme est clairement revendiquée. Pour mobiliser, Civitas a créé le «réseau Saint-Martin» et déjà organisé une réunion à Lambersart, près de Lille. 

Dominique CHRISSEMENT a présenté la création toute prochaine du réseau SAINT MARTIN qui a pour but d'être un lieu d'échanges ,de soutien, de formation et d'information; il se concrétisera par la création d'un blog dont l'accès sera réservé aux membres du réseau : cet outil correspond à un besoin et il permettra d'accompagner le développement de l'action municipale entreprise par les catholiques et tout ceux qui adhéreront à cette action.( Dominque Chrissement de Plélan le petit?)

 

 

  Communiqué du 08/02/11
Colloque Civitas, en présence des représentants du MNR, du PDF, de la NDP

A l'appel de l'institut Civitas, une centaine de personnes venues de toute la France dont un grand nombre d'élus ou d'anciens élus locaux ont travaillé le 5 février à Paris pour examiner les possibilités offertes aux catholiques de faire entendre leur voix aux municipales de 2014 et d'entrer dans les conseils municipaux.

Annick MARTIN, vice-présidente du MNR et Yann PHELIPPEAU, secrétaire-général adjoint du mouvement, mais aussi Carl LANG, président du Parti de la France, et François FERRIER pour la Nouvelle Droite Populaire ont répondu à l'invitation de Civitas et ont assisté au colloque. Ils ont pu, à cette occasion, discuter avec le secrétaire général de Civitas de l'intérêt de monter des actions de synergie pour les municipales.

Face à l'islamisation galopante de la société, il faut que les catholiques, et plus globalement tous ceux qui désirent conserver cet héritage chrétien de la France et de l'Europe, qui est un des fondements de leur identité, se regroupent.
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24 janvier 2012

civitas Marseille: Valérie BOYER (UMP) soutient les écoles hors contrat

En ce temps de préparation des campagnes présidentielles et législatives, Civitas Marseille a accueilli Madame le député Valérie Boyer (UMP) .
Madame Boyer profita de cette visite, pour rappeler qu'un groupe de travail est en cours pour étudier les possibilités de développement et de reconnaissance des écoles hors contrat, ainsi que son soutien par la signature apposée lors de l'appel aux parlementaires dans la lutte contre la Christianophobie par l'institut Civitas.

 

 

nouvel observateur 6/12/2011

C'est un court texte, mais un texte clair que s'apprêtent à publier dans les prochains jours des membres de la Droite populaire, l'aile dure de l'UMP, qui s'échine à atténuer les frontières avec le FN, voire à les faire disparaître. L'auteur, Jacques Remiller, député de l'Isère, a déjà reçu le soutien de 14 de ses collègues parlementaires, pour la plupart adhérents du collectif, dont l'inévitable Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes.

"Christianophobie en Orient... mais aussi en Occident !" Derrière ce titre, Remiller entend soutenir "les chrétiens persécutés partout dans le monde dans l'indifférence générale" et condamner "les artistes [qui] se déchaînent contre le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie."

La Droite populaire se range ainsi derrière les catholiques intégristes de Civitas

 

la vie.fr

une grande enquête sur "La croisade intégriste", sous-titré "enquête sur l'extrême droite de Dieu". Dans lequel l'institut Civitas - dont le congrès fondateur en 2004 était de rebâtir "la Cité Catholique", allusion au mouvement créé en 1946 par Jean Ousset, un théoricien du national-catholicisme et proche avant la guerre de l'Action française et de Charles Maurras - occupait une place de premier plan. Nous avions ainsi enquêté sur un week-end de formation politique organisé à Châteauroux par France Jeunesse Civitas où le mélange entre les intégristes et des participants liés à l'extrême-droite, notamment avec la présence d'anciens responsables ou élus du Front National, étaient nombreux. En effet, les liens entre la Fraternité Saint-Pie X, qui regroupe tous les évêques et les prêtres issus du lefebvrisme, et l'institut Civitas sont plus qu'étroits.

 

libération octobre 2010

En 2009, Alain Escada a pris, en France, la tête de Civitas. Selon ses dires, il partage désormais son temps entre les deux pays et récuse tout lien politique depuis une dizaine d’années. Mais ses relations avec l’extrême droite perdurent. En 2007, il assistait à un meeting de Jean-Marie Le Pen. Conseiller régional du Front national en Rhône-Alpes, Charles Perrot participait, en octobre dernier, à une rencontre de Civitas

 

la croix.com 26 oct 2011

Si les perturbateurs de la pièce de Romeo Castellucci se réclament de différents groupuscules (Renouveau français, Action Française…), c’est l’institut Civitas, lié à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (plusieurs de ses prêtres ont participé aux manifestations mardi soir devant le Théâtre de la Ville), qui orchestre la contestation.

 

  http://fr.altermedia.info/images/renouveau-francais.gifhttp://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRPBDhWYiUxzcEyKX-qg3_vIkmrpfK8JhqCgv3CshRDpuD8yDIU

 


 Mardi 19.04.2011

Les Jeunes identitaires  étaient en Avignon pour répondre présents à l’appel lancé par plusieurs associations, dont l’Institut Civitas, pour participer à la marche anti-Piss Christ afin d’exiger le retrait d’une photo blasphématoire

http://vivianericard.unblog.fr/files/2008/09/facesdecraielm5.jpg   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au dessus des partis?

http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/media/02/01/588273457.jpg

 

Rupture entre Rome et les intégristes
samedi 06 octobre 2012
Rome.De notre correspondante

« Nous ne pouvons pas abandonner la foi catholique dans ces négociations. Sur cela, il n'y aura pas de compromis. Je ne pense pas qu'il y aura de nouvelles discussions. » Sur la radio allemande Norddeutscher Rundfunk (NDR), Mgr Gerhard Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, officialise l'échec du dialogue entrepris avec les intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) en vue d'une réintégration au sein de l'Église catholique. Sans attendre le communiqué du Saint-Siège, Mgr  Müller dit tout haut ce qui se chuchotait depuis quelque temps dans les couloirs de la congrégation vaticane chargée des négociations avec les intégristes.

Ces dernières semaines, les responsables de la Fraternité Saint-Pie-X avaient eux-mêmes laissé entendre que les pourparlers, entamés en 2010 à la demande du pape, étaient dans l'impasse, Rome exigeant que les intégristes acceptent les réformes du dernier Concile. « Vatican II ne contredit pas la tradition de l'Église, mais corrige seulement de fausses interprétations de la foi catholique », insiste Mgr Müller dans l'entretien, à quelques jours des célébrations du cinquantenaire de Vatican II.

Or, les intégristes refusent « les erreurs » du Concile, notamment l'ouverture au monde, la liberté de conscience, le dialogue avec les autres religions, ou encore la « messe moderne ». L'archevêque allemand connaît bien les arguments de la FSSPX. Dans son archidiocèse de Ratisbonne, il avait eu à gérer les relations, souvent délicates, avec le séminaire de la Fraternité à Zaitzkofen. Mgr Müller assure néanmoins que « d'un point de vue pastoral, la porte reste toujours ouverte ».

 

Mathilde AUVILLAIN.

à suivre: question de laïcité ? 

  toutes nos informations sur Civitas au thème "religion"

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:43

Pour ce que nous savons, en 2012 les subventions accordées à l'école prvée de Plélan le Petit sont pour exemples

de 57 876e par Plélan, 3734e par St Méloir

 

 

Yves Allain

maire de Saint Michel de Plélan (22 980)

 

à

Michel Charasse

Maire de Puy-Guillaume, Sénateur du Puy de Dôme

1 place Jean Jaurès

63 290 Puy Guillaume

 

 

Monsieur le Sénateur et cher collègue,

 

Un collègue du Puy de Dôme m’a transmis l’interview que vous avez accordée à la Montagne. Vous y indiquez que l’article 89 de la loi du 13 août 2004 dont vous êtes à l’origine et faisant obligation aux communes de résidence de payer les frais de scolarité des élèves fréquentant une école privée dans une autre commune, relève « d’ une erreur », que vous avez « essayé de faire rectifier sans succès ». .

 

Vous indiquez, Monsieur le Sénateur, que vous auriez souhaité que soient visées par l’obligation de financer les écoles privées extérieures à la commune «  seules les communes rurales ne comportant plus d’école publique » 

 

C’est le cas de ma commune et c’est pourquoi je vous écris.

 

Monsieur le Sénateur, l’école publique de Saint-Michel-de-Plélan a été fermée par l’Inspection académique en 1995. Depuis nos enfants doivent fréquenter les écoles d’autres communes et la commune doit verser en application de la loi Debré et des accords Lang-Cloupet 4560 € cette année pour l’école privée de Plélan.

 

Trouvez vous normal que le budget de notre commune soit obligé de financer l’école privée de Plélan et de dépenser 7000€ par an pour les transports scolaires alors que notre école communale, en parfait état, pourrait accueillir dans de bonnes conditions les 39 élèves habitant notre village ?

 

Le 25 janvier 1948, au lendemain de la guerre, le préfet de mon département nous adressait une circulaire qui indiquait :

 

De multiples interventions se produisent au près des Conseils municipaux pour demander le vote au budget municipal de subventions directes ou indirectes aux écoles privées . Il s’agit là d’une action concertée de l’ APEL ( association des parents d’élèves de l’enseignement libre) au profit d’une politique déterminée qui est et doit restée extérieure au plan local.

Je vous rappelle que nos institutions scolaires ont retrouvé la légalité républicaine antérieure à la guerre par application de l’ordonnance du 17 avril 1945.

Au terme de cette légalité, les communes ne doivent en aucun cas, d’aucune manière, ni à quelque titre que ce soit, subventionner les établissements d’enseignement privé.

 

Nous sommes dans le pays, une grande majorité de maires de toutes opinions, opposés au financement public des écoles privées. C’est en particulier, pour reconquérir la laïcité et la démocratie, que j’ai pris l’initiative de lancer avec 25 maires un appel à nos collègues les invitant à une convention nationale les 27 et 28 mai prochain à Paris

 

Il me semble que ce qu’une loi a fait une autre pourrait le défaire et c’est pourquoi je vous propose cher collègue, de déposer un projet de loi ayant pour objet :

  • l’ abrogation de l’article 89 de la loi du 13 Août 2004

  • que les crédits publics soient réservés à l’école publique et laïque ce qui nécessite l’abrogation des lois anti-laïques

 

C’est dans cet esprit que je vous invite aussi à contresigner notre appel .

 

Soyez assuré cher collègue, de mes sentiments laïques et républicains les meilleurs.

 

à Saint-Michel-de-Plélan, le 3 mai 2004

 

le maire, Yves Allain .

 

 

 


Appel
POUR LA RECONQUETE
DE LA DEMOCRATIE POLITIQUE

Les circulaires des préfets arrivent dans nos communes pour nous demander de financer les écoles privées situées hors territoire communal au nom de l’ article 89 de la loi de décentralisation de 2004.

Les écoles privées nous demandent des sommes importantes alors que nous n’accordons pas les dérogations de secteur quand il reste des places dans nos écoles communales

Dans le même temps,  bien que nous ayons investi pour aménager nos écoles communales, l’article 86 de la même loi organise la mise en réseaux intercommunaux des écoles et la circulaire du 10 septembre 2004 ( Villepin-Coppé)  la fermeture de ceux ayant moins de 4 classes.

Entre 1981 et 2000 : 11 948 écoles communales ont été fermées et  5 833 communes  ont perdu leur école communale. Dans le même temps 500 écoles maternelles ont été fermées !.

Ainsi au même moment où l’Etat ferme nos classes et nos écoles publiques pour résorber le déficit public au nom du respect du pacte de stabilité du traité de Maastricht, on ordonne aux communes de financer les écoles privées.

Il s’agit là d’une atteinte sans précédent à l’existence même de l’école de la République dans nos communes alors qu’on vient de célébrer le centenaire  de la grande loi laïque de 1905  de séparation des églises et de l’Etat.

Faut-il rappeler qu’au lendemain de la guerre la République avait décidé de consacrer tous les crédits publics à la seule école publique comme en témoigne la circulaire du préfet des Côtes du Nord envoyées au maire le 25 janvier 1948 :

« De multiples interventions se produisent auprès des Conseils Municipaux pour demander le vote au budget municipal de subventions directes ou indirectes aux écoles privées.
Il s’agit là d’une action concertée de l’APEL (Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre) au profit d’une politique déterminée qui est et doit rester extérieure à notre plan local.
Je vous rappelle que nos institutions scolaires ont retrouvé la légalité républicaine antérieure à la guerre par application   de l’ordonnance du 17 avril 1945.
Au terme de cette légalité, les communes ne doivent en aucun cas, d’aucune manière, ni à quelque titre que ce soit subventionner les établissements d’enseignement privé.

C’est dans ce cadre que le conseil municipal de Sainte-Sabine sur  Longève ( Sarthe) en date du 16 janvier a délibéré à l’unanimité :­

« Des écoles privées du Mans, qui accueillent des enfants dont les parents résident sur Saint Sabine, sollicitent une contribution financière de la commune, prévue par la loi du 13 août 2004
(…) Les élus s’interrogent dans ce cas sur l’opportunité de consacrer des investissements importants pour l’accueil dans de bonnes conditions des élèves de la commune.
En conséquence,  le Conseil Municipal considérant :
)- que la commune est dotée d’équipements suffisants pour accueillir des enfants,
- que par ailleurs les familles qui choisissent d’inscrire leurs enfants en école privée doivent en assumer financièrement le choix
- que de surcroît, si les collectivités participent financièrement aux frais de fonctionnement des ces écoles, elles prennent le risque d’une hémorragie vers le privé ;
- s’oppose à l’unanimité à la participation financière demandée par les écoles privées pour ces enfants de la commune scolarisés dans leur établissement »

Nous approuvons cette délibération comme toutes celles qui vont dans ce sens.

Nous appelons nos collègues à participer avec nous à la convention nationale pour la reconquête de la démocratie qui se tiendra les 27 et 28 mai à Paris :
-    pour l’abrogation de la loi de 2004 et en particulier des articles 86 et 89
-    pour la reconquête de la laïcité : « fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privée »
-    pour la réouverture de nos classes et écoles publiques
-    pour la rupture avec l’Union européenne

Régis Agussol, maire de Félines-Minervois( 34) Yves Allain, maire de Saint-Michel de Plélan ( 22 ) Marie-Jo Bertrand, maire de Crozet ( 01) Françoise Bullier maire de Argentenay ( 89) Pierre Capelli, maire de Saint-Jean-de-Fos (34), Bernard Chaverot, maire de Montrottier (69) André de Saint Jean maire de Ancy ( 69) André  Favereau maire de  Saint Philippe du Seignal (33) M. Delozanne maire de Pont Arcy (02) Dominique François maire de Carsan ( 30) Didier Fouché, maire de Soulitré (72), Olivier Martin maire de Gagnières (30) Marc Goutagny maire de Montremant(69) Jean Jacques Guilbert maire de Crecy-au-Mont (02), Johann Gouttebroze, maire de Pinay ( 42) André Haberli, maire de Challex (01) Yves Husson maire de Chanal ( 73) Claude Garnier-Tuau, maire de Sainte-Sabine-sur-Longève (72) René Giavarini, maire de Sérignac (82)  Jean-Paul Jover maire de Gignac (34) Daniel Jeannin, maire de Montenois (25) Gilbert Lorenzelli  maire de Saint-Alban de Montbel (73) , Jean-Marie Mistral , maire de Pelleautier ( 05)  Christian Moreau  Maire de Dannemoine (89)  Vincent Roland maire de Aiguèze (30) Thérèse Thoretton, maire de Courcy (14) Michel Tribes maire de Montignargue (30), Pascal Zuccheron maire de Marcieux (73),

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:42

Sainte-Agnès. Des enseignantes en première ligne

18 mai 2011«Les retraits d'enseignants, ça suffit!» Ornée d'un grand «stop» rouge, la banderole déployée à la vue de tous les parents et passants, au portail de l'école Sainte-Agnès, est on ne peut plus claire. L'enseignement catholique n'a pourtant pas l'habitude de se rebiffer mais le ras-le-bol, à l'école, semble général. Dans le département, 21postes de l'enseignement privé ont été supprimés, cette année. «Nous allons vers la fermeture d'écoles, explique lecorps enseignant. Les programmes demandent d'être plus présents au suivi des élèves, mais avec les conditions de travail qu'on leur impose, cela est très difficile».


Un demi-poste menacé

Et à les entendre, l'école Sainte-Agnès fait partie des structures qui font les frais de cette politique de rigueur. Un demi-poste serait ainsi supprimé à la rentrée de septembre. «Un vrai problème», sachant que certains élèves devront faire deux jours avec une institutrice et deux jours avec une autre. Nul doute que cela puisse être perturbant pour les petits. Les enseignants, eux, ont décidé de le faire savoir, et de ne rien lâcher.

 

 

L'école Sainte-Agnès perd un demi-poste à la rentrée - La Landec
jeudi 26 mai 2011

Entretien

Quelles sont les perspectives pour la rentrée 2011 ?

On perd 1/2 poste. On passera de 4 postes à 3,5. Les classes restent. On sera 2 jours par semaine à 4 classes et 2 jours à 3 classes. Il va falloir trouver notre rythme. C'est la classe de CE1-CE2 qui est concernée par la suppression. L'enseignante Erell Le Doré quitte l'établissement pour rejoindre Plumaugat à temps plein. Les CE1 iront en grande section CP 2 jours par semaine et les CE2 en CM1-CM2 2 jours par semaine. Il y a 21 suppressions de postes en privé dans le département et 23 dans le public.

Quand avez-vous appris cette information ?

Officiellement mi-avril, par la direction diocésaine de l'enseignement catholique. Depuis janvier, on savait qu'on était susceptibles de perdre 1/2 poste.

Quelles en sont les raisons ?

L'effectif global de l'école malgré tout stable depuis 2 ans. La 4 e classe avait été ouverte en 2008 pour 1/2 poste et le 2 e demi-poste en 2009. Une construction a été réalisée.

Comment réagissez-vous ?

Ce sera plus compliqué dans la gestion de l'organisation surtout pour cette classe répartie en 2 classes. Des élèves vont avoir 2 maîtresses différentes. Les années où ça ferme, l'effectif augmente dans les classes, il faut gérer avec plus de suivi, plus de travail personnalisé et des groupes plus chargés. C'est le nombre qui compte sans se soucier de la structure. On ne fait pas la même chose avec 25 élèves de CE2 qu'avec 25 CE2-CM1-CM2. Est-ce que ça va s'arrêter là ou est-ce que l'an prochain on perdra l'autre demi-poste ? Tout est remis en cause tous les ans.

 

 

La baisse d'effectifs entraîne la perte d'un demi-poste - La Landec
mardi 06 septembre 2011
Les enfants de l'école Sainte-Agnès, ici sur et auprès de la structure de jeux, aux côtés de l'équipe enseignante,lundi, peu avant midi.

L'événement majeur de cette rentrée scolaire à l'école Sainte-Agnès, est la perte d'un demi-poste d'enseignant, en raison d'une baisse significative d'effectif à l'école (dont 11 CM2 partis au collège).

Une nouvelle organisation également à mener pour l'équipe enseignante avec la classe de CE1-CE2 qui se retrouve déployée les lundi et mardi entre la classe de grande section-CP de la directrice Virginie Breuillat et celle de CM1-CM2 de Noémie Goinguenet. Les jeudi et vendredi, cette classe se retrouve en entier avec une nouvelle enseignante, Sterenn Leblanc. Delphine Lemarchand conserve quant à elle la maternelle de la très petite à la moyenne section. 64 enfants sont scolarisés et 4 tout-petits sont attendus.

Séjour à Jersey

Côté projets, chaque classe aura un thème bien particulier qui reste encore à affiner, mais un tronc commun sera assuré pour la préparation du spectacle de Noël entre les 3,5 classes. Quelques idées de sorties sont avancées et à étudier avec les familles : une sortie chez les pompiers pour les petits, une sortie au château de la Hunaudaye et à la ferme d'Antan de Plédéliac pour les grandes sections, CP et CE1 et un séjour à Jersey pour les grands. Mais rien n'est décidé pour le moment. Les familles souhaitent que l'aménagement de la cour se poursuive. Des séances de piscine seront proposées au 3 e trimestre de la grande section au CE2, ainsi que du sport tous les jeudis après-midi à la salle intercommunale et des déplacements à la médiathèque pour toutes les classes. Le premier repas de l'année aura lieu le samedi 8 octobre. En attendant, le pot de rentrée est fixé à vendredi 9 septembre, à 18 h 30, à l'école pour les familles.

 

 

Pas de subventions pour les séjours scolaires - La Landec
mercredi 28 novembre 2012

Des demandes de subventions ont été reçues en mairie du collège Notre-Dame de Broons, pour des élèves qui doivent participer à des séjours linguistiques et classe de neige. Deux élèves de la commune sont concernés par un voyage en Allemagne (4e et 3e), cinq élèves pour un voyage en Espagne (4 e ) et trois de 6 e pour un séjour neige. Le conseil a refusé d'attribuer des subventions car il ne le fait pas habituellement.

 

La commune aidera l'école en cas de difficultés
octobre 2013

http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-article-detail/public/2013/12/10/la-commune-aidera-lecole-en-cas-de-difficultes.jpg

L'Ogec, qui gère le fonctionnement de l'école, affiche un déficit de 6 285 € et les prévisions de l'année en cours ne sont guère optimistes. Le maire présent a toutefois assuré que « la commune a toujours soutenu l'école et si un jour elle rencontre des difficultés, le conseil fera tout pour la soutenir afin qu'elle perdure. Une école c'est le coeur de la commune »

 

juillet 2013

Mardi soir, il y avait une réunion de conseil, à la mairie. Application des rythmes scolaires. Alain Besnard, maire et deux conseillères municipales ont assisté à une réunion concernant la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Il faut savoir qu'il faut un animateur pour huit enfants de moins de 12 ans. Concernant les locaux de mise à disposition, il n'y a pas de souci dans la commune. Il y a les locaux de l'école, la salle polyvalente, la salle multifonctions, la plateforme multisports et le terrain de football. Pour Alain Besnard, maire, « Cela est très compliqué à mettre en place, c'est une usine à gaz. » Le maire a fait savoir que les écoles privées n'étaient pas obligées d'y adhérer, mais c'est fortement conseillé. « On n'est pas obligé de dire oui à tout », ont nuancé certains conseillers. Le maire a proposé à l'ensemble des élus de ne pas prendre de décision pour le moment et d'organiser une rencontre avec les premières personnes concernées qui sont les institutrices, les bureaux de l'école et les parents. Sécurité routière. Depuis un mois, ont été posées des chicanes au niveau de l'école pour essayer de réduire la vitesse des véhicules. Les parents faisant partie du conseil ont dit que cela ne changeait rien. S'il n'y a pas de voiture en face, l'autre véhicule ne ralentit pas. M. Pansart, du conseil général, va faire parvenir un devis concernant deux plateaux de ralentissement (coussin berlinois) qui oblige une voiture à passer deux roues sur le ralentisseur. Syndicat de la salle omnisports. Le syndicat est en voie de création. La semaine dernière, les maires de l'ex-communauté de communes se sont réunis. En fonction de son nombre d'habitants, chaque commune paiera une cotisation forfaitaire. Les dépenses d'investissement seront basées sur le même calcul. Alain Besnard, maire, a parlé du cas particulier qui est Vildé-Guingalan. La commune fait partie de la Codi, mais les 160 enfants de l'école fréquentent la salle omnisports. Selon lui, elle n'a rien payé depuis quinze ans. Il serait normal qu'elle rentre dans le syndicat. Une concertation est prévue avec le maire, Jean-Yves Juhel. Accessibilité des locaux. Un diagnostic doit être établi pour début 2015. Il y a seulement deux bâtiments concernés : l'église avec une marche, le système est prévu mais reste à le fixer et l'accessibilité de l'estrade à la salle multifonctions pour les personnes à mobilité réduite.

nb le collectif: le financement de l'école est un vaste sujet. L' exemple de St Michel et son école publique "supprimée"(article qui précède), de Trébédan et de son projet soutenu par le privé pour une école pubique (voir plus loin), et ce jour La Landec pour l'enseignnent privé...sauf peut être pour a réforme des rythmes scolaires
novembre 2013

La réforme des rythmes scolaire soulève les débats. Gisèle Campion a relaté la réunion de coordination intercommunale qui a eu lieu lundi dernier. Un état des lieux de ce qui est fait et de ce qui se fait dans chaque commune a été fait. « Cela pose beaucoup de problèmes dans les communes qui ont des écoles ».

Il va en effet falloir trouver des activités, recruter du personnel. Un questionnaire a déjà été envoyé aux familles landecoises ayant des enfants scolarisés à l'école. L'école étant privée, il n'y a pas d'obligation de mettre en place la réforme des rythmes scolaires.

Une réunion aura lieu prochainement avec les élus et la directrice, pour voir ce qui peut être fait sur la commune. Selon le maire, Alain Besnard, l'idée serait de se mettre en accord avec l'école Saint-Pierre de Plélan-le-Petit, à propos de la décision qui sera choisi
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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:41

 

Les sources de financement privé pour l’école publique.

Elles arrivent par des voies comme le mécénat. Des programmes d’enseignement sont soutenus par de grandes entreprises, c’est la cas d’un projet comme « orchestre à l'école » développé grâce au mécénat d’Axa, Bouygues, LVMH…

A Paris le lycée « Louis Legrand » est soutenu par de très grosses entreprises : LVMH, EADS, Canal+ et L’Oréal.

Total a signé un accord cadre avec l'Etat, plus précisément avec le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative pour financer à hauteur de 4 millions d’euros la réforme des rythmes scolaires

 

 

 

A TREBEDAN...

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  petit bleu 23 février 2012t5

 

 

 

Réduction d'impôt : Soyez aussi le bénéficiaire de votre générosité !

encourager la générosité des riches

 Les dons à une fondation donnent droit à une réduction d'impôt de 66% de leur montant pris dans la limite de 20% du revenu net imposable (au-delà, report sur les 5 années suivantes).

Pour une entreprise,  des réductions sont aussi "offertes"

De plus, une personne redevable de l'impôt sur la fortune ouvre droit à réduction égale à 75% du montant du don ce qui représente une part importante de l'ISF (pour un don de 50 000e et 45 000e en cas d'utilisation simultanée de la réduction pour don et de la réduction pour investissement dans les PME)

De plus, une donation temporaire d'usufruit au profit de la fondation de France (exemple), peut réduire la base taxable à l'ISF

 

Pour les entreprises, en cas de mécènats, la réduction d'impôt sur les sociétés est de 60% du montant dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires. Pour les dons supérieurs, l'exédent est reportable sur 5 années dans les mêmes conditions selon le code général des impôts.

Les dépenses pour parrainage peuvent être incluses dans les frais généraux de l'entreprise.

le collectif sait  
REPERTOIRE DU MECENAT D’ENTREPRISE

L’ADMICAL édite depuis plusieurs années ce répertoire très bien conçu qui regroupe par secteurs toutes les entreprises et les fondations qui font des actions de parrainage et de mécénat, avec, en fin d’ouvrage, une bibliographie assez complète. Pour tous renseignements :
ADMICAL
16, rue Girardon
75018 PARIS
Tél : 01 42 55 20 01
Fax : 01 42 55 71 32
e-mail : contact@admical.org

AREVA
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
28 févr. 2011 – mecenat@areva.com.fondation-soutien-a-l-education
le-soutien-d-areva-a-la-renovation-du-college-.. 
AREVA a participé à la rénovation de 13 salles de classe du collège ...

 La politique de mécénat d'AREVA traduit en réalisations concrètes  Education : Coopération école / entreprise

 EDF 

FONDATION EDF (SOUS L'EGIDE DE LA FONDATION DE FRANCE)
26, rue de la Baume,
75008 Paris
Tél. : 01 40 42 30 18

Dans le respect de ces finalités, la Fondation EDF Diversiterre favorise les croisements entre les différents domaines d’action que sont la nature, la santé, la culture et l’histoire. Partenaire des associations, des collectivités et des institutions, la Fondation s’appuie également sur les compétences et les expertises du groupe EDF, en particulier de la direction Recherche et Développement.

nature - biodiversité

 


100 000 € d'aide pour l'école par la Fondation de France - Trébédan
samedi 26 mai 2012

Le dossier de la construction de la nouvelle école le Blé en Herbe semble sortir de l'impasse, après des mois d'incertitude. Le maire, Didier Ibagne, a annoncé la bonne nouvelle, mercredi soir, à son conseil municipal. Une aide de 100 000 € sera débloquée pour 2012 par la fondation Carasso, créée par Daniel et Ninan Carasso (ex PDG de Danone) sous l'égide de la Fondation de France. Cette fondation souhaite soutenir des initiatives en cours, susceptibles de grandir ou de se reproduire, mais également de permettre l'accomplissement de projets dès leur conception.

Après plusieurs entrevues antérieures avec le sous-préfet Laurent Bernard, les élus trébédannais avaient le sentiment que le montant de leur projet et son financement « bloquaient » au niveau des représentants de l'État.

Les deux phases du projet n'avaient pas changé leur position au vu de la richesse de la commune. « Avec cette subvention, les choses bougent », a expliqué le maire. La Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) serait accordée en 2013. Reste à recevoir la confirmation officielle de cet engagement préfectoral. Pour l'heure, le maire estime que cela « permet de continuer. »

La date du démarrage des travaux reste l'inconnue puisque les appels d'offres ne se feront qu'à l'automne. « Une réunion avec les commanditaires aura lieu d'ici à la fin de l'année. »

 

ce que nous en savons..
Un legs record pour la Fondation de France

La Fondation de France a reçu le plus important legs de son histoire – 467 millions d’euros – de la Fondation Daniel et Nina Carasso, créée en 2009. Décédé l’an dernier, Daniel Carasso a créé Danone France en 1929. Il a ensuite fusionné son groupe avec BSN, dirigé par Antoine Riboud. La Fondation soutient des projets dans l’art, la santé, l’éducation et le développement durable.

 

La Fondation de France touche le gros lot

07/10/2010 - 10:38

C’est un legs qui restera dans les annales de la philanthropie française. La Fondation de France a reçu le legs le plus important de son histoire : 467 millions d’euros ont été légués par la fondation Daniel et Nina Carasso a révélé le JDD du 19 septembre. Daniel Carasso, décédé en mai 2009, était le fondateur du groupe Danone.

 

Fondation Daniel et Nina Carasso
  • Statut : Fondation sous égide
  • Sous égide de : Fondation de France
  • Fondation adhérente du CFF
  • Année de création : 2010
  • Objet de la fondation :
    Soutien de projets d'intérêt général dans les domaines : - des arts et de la culture, notamment pour favoriser l'accès aux oeuvres, leur diffusion ainsi que la préservation ou la restauration du patrimoine historique et architectural ; - de la santé, notamment en matière d'accès aux soins, de nutrition, de recherche, et d'innovation ; - de l'éducation, pour lutter contre l'illétrisme et l'intolérance et soutenir la recherche sous toutes ses formes ; - de l'économie sociale.
  • Populations que la fondation soutient :
  • Domaines d'action de la fondation :
    • Arts et culture
    • Santé

 

 

 

 

Information sur quelques produits: source GRENNPEACE

 

Guide des produits avec ou sans OGM

La réglementation européenne impose un étiquetage des aliments contenant plus de 0,9% d'OGM. Le rejet des OGM par la majorité des consommateurs a permis de limiter le nombre de ces produits étiquetés en France.
Cependant, encore beaucoup de produits sont issus d'animaux nourris avec des OGM. Ils entrent alors dans notre alimentation à notre insu.
Le guide des produits avec ou sans OGM de Greenpeace cherche à pallier les insuffisances de l'étiquetage et donner aux consommateurs une information leur permettant d'éviter les OGM dans leur alimentation.

 

Vert  
  Rouge
Tous les produits laitiers issus de l'Agriculture Biologique (AB) Logo AB Logo Nature & progrès Logo Demeter Logo AB européen
Filière Bleu Blanc Cœur

Monoprix

Fromagerie Ebrard
Jousseaume Gaec

Yaourt au lait de chèvre

Le Domaine de Fantouillet
http://blog-s.greenpeace.fr/uploads/2011/11/OGM_LOGO.jpg

Actimel

Danone

Activia

Danone

Bulle de Yaourt

Danone

Charles Gervais

Danone

Danacol

Danone

Danao

Danone

Danette

Danone

Dany

Danone

Fjord

Danone

Gervita

Danone

Jockey

Danone

Petits musclés

Danone



 


 

à suivre le projet d'école à Trébédan

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:40

école de Trébédan

Détail du marché public ou privé :

Maître d'ouvrage : mairie de Trébédan

Mode de passation : Procédure adaptée > à 90000 € HT
Descriptif du marché public ou privé :
Trébédan
reconversion, réhabilitation et construction d'équipements publics : école primaire "Le Blé en Herbe", 3·classes, cuisine et salle des restauration scolaire salle communale associative, bibliothèque, relais de la médiathèque intercommunale, Trébédan.
Procédure adaptée
1. Type d'organisme : commune de Trébédan.
2. Nom de l'organisme acehteur et du pouvoir adjudicateur : mairie de Trébédan, 4, place de la Mairie, 22980 Trébédan.
3. Description du marché :
Objet du marché : projet "Le blé en Herbe", reconversion, réhabilitation et construction d'équipements publics : école primaire "Le Blé en Herbe", 3 classes, cuisine et salle des restauration scolaire salle communale associative, bibliothèque, relais de la médiathèque intercommunale, Trébédan.
Type de marché : exécution.
Lieu d'exécution du marché : commune de Trébédan.
- tranche ferme : lots 1 à 2 pour bâtiments A, B et C.
Option bâtiment H lots 1 à 12.
Lot 1 pour les bâtiments D,E, F, G, J et K.
- tranche conditionnelle : lots 2 à 12 pour bâtiments D, E, F, G, J et K.
Variantes techniques : acceptées.
4. Procédure : procédure adaptée : art. 28 du CMP.
5. Financement (voir RC) : sur fonds propres et subventions.
6. Numéro et désignation des lots
Lot n° 01 : VRD, démolition, gros oeuvre, bâtiment h ;
Lot n° 02 : structure bois, bardage ;
Lot n° 03 : couverture, étanchéité ;
Lot n° 04 : menuiseries extérieures, bâtiment h ;
Lot n° 05 : cloisons, doublage, bâtiment h ;
Lot n° 06 : menuiseries intérieures bois, bâtiment h ;
Lot n° 07 : étanchéité à l'air, isolation, bâtiment h ;
Lot n° 08 : revêtements de sols, carrelage, faïence, bâtiment h, bâtiment e : carrelage des sanitaires extérieurs ;
Lot n° 09 : peinture, bâtiment h ;
Lot n° 10 : chauffage, ventilation, plomberie, sanitaires, bâtimen h ;
Lot n° 11 : életricité, CFO, CFA, bâtiment h ;
Lot n° 12 : équipements de cuisine.
Possibilité de présente une offre pour tous les lots.
7. Durée du marché ou délai d'exécution
Durée tranche ferme : 6 mois de chantier + 1 mois de préparation.
Date prévisionnelle de début des travaux : janvier 2013.
Durée de la tranche conditionnelle : 6 mois de chantier.
8. Conditions relatives au marché (voir RC).
9. Conditions de participation (voir RC).
10. Critères d'attribution
- critères prix : note de 0 à 10 (pondération 60 % de la note globale) ;
- critère valeur technique : note de 0 à 10 (pondération 40 %).
11. Date d'envoi de la publicité : 11 octobre 2012.
Date limite de réception des offres : 16 novembre 2012 avant 16 h.
Délai minimum de validité des offres : 120 jours à compter de la date limite de réception des offres.
12. Adresse où les offres doivent être transmises : mairie de Trébédan, 4, place de la Mairie, 22980 Trébédan.
13. Conditions de remise des offres : par dépôt ou voie postale à la mairie ou sur le site http://www.ouestmarches.com
14. Renseignements d'ordre technique :
Pour les plans lots 1 à 9 :
Mathieu Le Barzic, architecte, 6, rue du Docteur-Rochard, 22000 Saint-Brieuc, tél. 02 96 33 53 10, fax 02.96.61.17.28.
Pour le CCTP lots 1 à 9 : Olivier Rannou, économiste, 2, quai Armez, 22000 Saint-Brieuc, tél. 02 96 68 23 09, fax 02.96.68.23.05.
Pour les plans et le CCTP lots 10 à 12 : BET Fluides, FLEC, Parc des Hauts Rocomps, 35410 Châteaugiron.
Pour les plans et le CCTP lots 10 à 12 : BET thermique, Polenn, 12, rue Jean-Marie-David, 35740 Pacé, tél. 02 22 51 24 30, fax 02.55.51.24.40.
15. Retrait des dossiers : sous forme papier à retirer auprès de l'atelier de reprographie : Tirvit, 5, rue Jules-Ferry, 22000 Saint Brieuc.
Dossier remis contre chèque caution de 100 euros TTC à l'ordre du Trésor Public.
Sous forme dématérialisée en téléchargement à l'adresse suivante : http://www.ouestmarches.com
15. Différents et litiges :
Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif, Hôtel de Bizien, 3, contour de la Motte, CS 44416, 35044 Rennes Cedex.
novembre 2013 le télégramme

1,2 M€ de travaux et 258.000 € de mobilier, le petit bourg de Trébédan met le paquet pour son école, dernier lieu de vitalité sociale, qui va faire l'objet d'une rénovation écolo et design.

Face à la désertification des petits bourgs ruraux, il y a ceux qui se résignent, et ceux qui s'accrochent pour enrayer la lente agonie. À Trébédan, au sud-ouest de Dinan, on n'a pas de pétrole, mais quelques idées.
Dernier moteur de vitalité sociale encore en activité, l'école « Le blé en herbe » est ainsi l'objet de toutes les attentions, et devrait présenter en 2014 son nouveau visage, au carrefour de l'art contemporain, des économies d'énergie et des liens intergénérationnels.
258.000 € de mobilier
De la table d'écolier au bureau de la maîtresse, le mobilier de la classe a totalement été revisité par la designer. « Chaque objet est une création unique, fonctionnelle et polyvalente, précise Matali Crasset. Les tables seront réglables en hauteur et pourront être assemblées ou individualisées, les chevalets pourront devenir étagères... Tout est pensé en vue d'une autoconstruction, afin de faire participer les parents d'élèves. » Côté budget, il faut compter environ 258.000 € pour ce mobilier design. Un peu cher, pour seulement 75 élèves répartis en trois classes ? « On aurait pu faire plus simple, mais l'originalité du projet nous a permis d'obtenir des financements qu'on n'aurait pas eus autrement : 60.000 € du ministère de la Culture, idem par le conseil général et la Fondation de France. On a aussi une piste auprès de la Fondation Carasso, pour un montant de 100.000 € », souligne Didier Ibagne.

Les deux premières extensions « L'accueil » et « La rencontre » ont été réalisées par l'entreprise Francial de Lille... source Extensions de générosité

Didier Ibagne, a évoqué la structure de jeu et la bibliothèque dessinées par la designer Matali Crasset, qui porte une partie du projet.  Quatre entreprises ont répondu à l'appel d'offres. Seule « La charpenterie » de Plerneuf répond aux critères demandés. Coût global : 90 979 EUR HT...



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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:39

redynamiser le village à partir de l’école...

Éducation. A Trébédan, une école toute neuve et atypique

08 Février 2014 (extrait ouest France)

L’école Blé en herbe connaît une rénovation peu commune. Une designeuse a travaillé sur chaque détail pour répondre aux besoins des enseignants.

  • en 2015...situation de l'effectif des élèves??

58 enfants à l'école le Blé-en-Herbe

Septembre 2015 (ouest France)

Légère baisse des effectifs à l'école le Blé-en-Herbe ce mardi. Derniers travaux en cours pour l'école qui sera officiellement inaugurée vendredi 4 septembre.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:39
extaits presse: les travaux pourraient commencer en 2012..situation pour 2013..
Le projet de la nouvelle école sera montré en exemple 

 

1 million d'euros 

Le permis de construire sera probablement déposé dans les 15 jours. « Si tout va bien, les travaux pourraient démarrer en 2012 » a indiqué le maire Didier Ibagne. Sur un plan purement financier et à la question de certains élus quelque peu inquiets sur le montant des travaux, près d'1 million d'euros

 

2 degrès les matins d'hiver

 

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La recherche de fonds va être élargie

Mercredi, une journée de travail était organisée sur le projet de réhabilitation de l'école Le blé en herbe. Les travaux pourraient débuter en septembre-octobre. Le déménagement de l'école aurait alors lieu durant l'été.

 

100 000 € d'aide pour l'école par la Fondation de France - Trébédan
samedi 26 mai 2012
Le dossier de la construction de la nouvelle école le Blé en Herbe semble sortir de l'impasse, après des mois d'incertitude. Le maire, Didier Ibagne, a annoncé la bonne nouvelle, mercredi soir, à son conseil municipal.
...À la rentrée de septembre, ce sont 80 enfants qui franchiront le seuil de l'école, 24 en maternelle, 26 en cycle 2 et 30 en cycle 3 et un effectif stable.

 

en septembre 2012: 67 enfants au lieu de 80...un effectif lié au départ massif  en 6ème ( le collectif imagine que le maire pensait au redoublement pour 13 enfants???)


La mairie veut conserver le demi-poste de l'école - Trébédan

samedi 15 septembre 2012 (ouest France extrait)


Une rentrée en demi-teinte

Le maire Didier Ibagne a ouvert le conseil de rentrée, mercredi soir, en expliquant que « des gros dossiers et des tâches importantes nous attendent dans les prochains mois. Je pense que l'on va avoir besoin de se mobiliser et de se soutenir. Le déménagement de l'école se fera pendant les vacances de Noël. » Les travaux démarreront en janvier 2013. L'élu en a profité pour faire le bilan de la rentrée scolaire. « J'étais resté sur le succès de la fête de l'été or, nous avons eu une rentrée en demi-teinte avec un effectif en baisse lié au départ massif d'enfants en 6 e . » Aujourd'hui 67 élèves fréquentent l'école et des inscriptions sont prévues. « La mauvaise nouvelle est que le demi-poste d'aide pédagogique a été fermé. Nous n'avions pas été mis au courant et c'est en téléphonant au nouvel inspecteur que je l'ai appris. » Les élus ont rédigé une motion qui sera adressée à l'inspection d'académie.

Les manifestations revues

...CCAS: en raison des travaux de l'école et donc de la transformation provisoire de la salle des fêtes en restaurant scolaire. Les personnes qui en sont en charge, se réuniront prochainement pour en débattre.

 

Mercredi, en séance de conseil de rentrée les élus communaux ont évoqué les travaux de l'école avec notamment le déplacement de la cantine à la salle des fêtes où seront préparés et servis les repas, dès janvier 2013. « La salle ne sera donc plus disponible à partir du 22 décembre pour les manifestations privées ou associatives et cela durant toute ladurée des travaux », a précisé le maire. La commission de sécurité est passée. Elle a listé les travaux à réaliser pour mettre aux normesles locaux momentanément destinés aux repas des enfants. « Un passe-plat devra être fait. Nous demanderons à un artisan local un devis. » Des devis seront également demandés pour la révision de certaines installations.

 

L'école à l'ordre du jour du conseil municipal - Trébédan

vendredi 19 octobre 2012


On a encore beaucoup parlé de la future école au conseil municipal de mercredi. Le maire, Didier Ibagne, a informé l'assemblée sur les derniers éléments reçus. « Un appel à projet avait été fait auprès de l'Ademe et du conseil général, notre commune a été retenue. Nous avons obtenu un peu moins de 20 000 €. » Le conseil a validé l'appel d'offres qui a ensuite été publié. Les travaux devraient démarrer en janvier 2013 pour ce qui concerne la tranche ferme d'une durée de six mois suivie d'une tranche conditionnelle de même durée. L'atelier de reprographie Tirvit de Saint-Brieuc a été retenu pour le retrait des dossiers par les entreprises. Différents établissements bancaires seront consultés afin de connaître les taux d'intérêts. « Le montant du prêt oscillerait entre 200 000 € et 250 000 €. » Pour les extensions de générosité : quatre entreprises ont répondu. « Nous sommes dans l'attente de devis complémentaires. Ce dossier reviendra en conseil. »

 

 

Conseil : les prémices au chantier de l'école - Trébédan

mardi 13 novembre 2012


En séance du conseil municipal, l'école et sa future réhabilitation qui démarrera en janvier 2013. Le maire, Didier Ibagne, a évoqué la structure de jeu et la bibliothèque dessinées par la designer Matali Crasset, qui porte une partie du projet. « La commission communale a tenu compte de son avis pour choisir les entreprises. » Quatre entreprises ont répondu à l'appel d'offres. Seule « La charpenterie » de Plerneuf répond aux critères demandés. Coût global : 90 979 € HT.

L'assemblée s'est penchée également sur deux propositions concernant les classes mobiles, danslesquelles seront donnés lescours durant les travaux de réha-bilitation de l'école. La sociétéAlgéco a été retenue pour une location de six mois d'un montant de 29 855 € et 500 € pour l'installation de lavabos.

Ainsi deux classes primaires de 54 m 2 et une maternelle avec salle de sieste de 90 m 2 au total seront louées. Seront à prévoir des toilettes sèches, l'assurance et les branchements électriques, les arrivées d'eau et l'évacuation d'eaux usées. Les élus ont aussi adopté le principe du plan de financement. La part de la commune pourrait être d'environ 9 000 €, le reste étant pris en charge par la fondation de France, la Région, le Département. Leader devrait participer au mobilier de la bibliothèque.

 

source le télégramme novembre 2013 et réaction lecteur
en un mot..bobo quoi..

Trébédan. Le village où l'école sera écolo et design

2 novembre 2013 à 13h53 - 1 réactions

1,2 M€ de travaux et 258.000 € de mobilier, le petit bourg de Trébédan met le paquet pour son école, dernier lieu de vitalité sociale, qui va faire l'objet d'une rénovation écolo et design.

Face à la désertification des petits bourgs ruraux, il y a ceux qui se résignent, et ceux qui s'accrochent pour enrayer la lente agonie. À Trébédan, au sud-ouest de Dinan, on n'a pas de pétrole, mais quelques idées.
Dernier moteur de vitalité sociale encore en activité, l'école « Le blé en herbe » est ainsi l'objet de toutes les attentions, et devrait présenter en 2014 son nouveau visage, au carrefour de l'art contemporain, des économies d'énergie et des liens intergénérationnels.


Une école design
Depuis 2007, la commune est engagée dans un projet de rénovation originale de son école, en partenariat notamment avec le CAUE (*). « On est dans le cadre de l'action "Nouveaux commanditaires" de la Fondation de France, qui permet à des citoyens de passer commande d'une oeuvre à des artistes contemporains », explique Didier Ibagne, maire de la commune depuis 2008. Mais au lieu de commander une création artistique déconnectée du quotidien, c'est toute l'école qui a été repensée par la designer Matali Crasset. « Au départ, on était parti sur un projet de signalétique autour des sources de la commune. Puis au fur et à mesure des réunions avec les habitants, on s'est focalisé sur l'école, trait d'union entre les gens et les générations. À partir des besoins exprimés par les habitants, j'ai conçu le projet de rénovation, en lien avec l'architecte briochin Mathieu Le Barzic », indique Matali Crasset, qui a notamment imaginé quatre « extensions de générosité », structures multifonctions en bois ajouré. Afin de valoriser le rôle de l'école dans la vie communale, la cantine accueillera les activités associatives hors temps scolaire, et les jeux extérieurs seront ouverts au public.


258.000 € de mobilier
De la table d'écolier au bureau de la maîtresse, le mobilier de la classe a totalement été revisité par la designer. « Chaque objet est une création unique, fonctionnelle et polyvalente, précise Matali Crasset. Les tables seront réglables en hauteur et pourront être assemblées ou individualisées, les chevalets pourront devenir étagères... Tout est pensé en vue d'une autoconstruction, afin de faire participer les parents d'élèves. » Côté budget, il faut compter environ 258.000 € pour ce mobilier design. Un peu cher, pour seulement 75 élèves répartis en trois classes ? « On aurait pu faire plus simple, mais l'originalité du projet nous a permis d'obtenir des financements qu'on n'aurait pas eus autrement : 60.000 € du ministère de la Culture, idem par le conseil général et la Fondation de France. On a aussi une piste auprès de la Fondation Carasso, pour un montant de 100.000 € », souligne Didier Ibagne.


« On sera les petits radiateurs de la classe »
Le gros du budget reste la rénovation de l'école et la construction des nouveaux bâtiments, soit 1,2 M€, ces travaux étant subventionnés à hauteur de 60 %. « Il s'agit de bâtiments passifs », note le maire. Et pour expliquer le fonctionnement hautement économe en énergies de tels bâtiments, c'est encore les élèves de l'école qui en parlent le mieux : « Ce sera une grande boîte avec une grosse couette dessus, et on sera les petits radiateurs de la classe. »

Quatre « extensions de générosité » en bois

Imaginées par la designer Matali Crasset, quatre « extensions de générosité » feront partie intégrante de la future école. « Chacune des extensions a une fonction. L'une servira à faire le lien entre l'école et le reste du village, à l'extérieur. Une autre servira de garage à vélo et d'atelier de réparation. Une troisième sera destinée au jeu, et la quatrième sera un espace lecture », explique la designer. Ci-contre, l'extension « La rencontre », exposée en juin 2010, à Rennes, à l'occasion de la biennale d'art contemporain. (Photo DR)

Bâtiments passifs et conception contemporaine sont les fondements de la future école (document cabinet d'architecte Mathieu Le Barzic).

 

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« On s'est focalisé sur l'école, trait d'union entre les gens et les générations. »

1 réaction

  • botul
    en un mot ...
    ...bobo quoi;-))
    Ajouté le 02 novembre 2013 à 14h52 

 

à la rubrique "scolaire" , toute l'aventure de la nouvelle école 

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Published by collectifmoutonnoir - dans SCOLAIRE